Algérie


UBS
Les spécialistes d'UBS tablent sur une croissance contrastée de l'économie mondiale en 2015, avec une solide progression aux Etats-Unis et une zone euro au ralenti. Face à ce tableau mitigé, la préférence va aux actions américaines en matière d'investissement, ont-ils indiqué hier. Aux Etats-Unis, la croissance du produit intérieur brut (PIB) va afficher une plus forte accélération que dans le reste du monde, avec une progression de 2,2% cette année et de 2,9% en 2015. La Réserve fédérale américaine (Fed) devrait relever ses taux d'intérêt en 2015, "graduellement et avec prudence", a souligné UBS dans un communiqué.Le PIB de la zone euro va afficher une croissance de seulement 1,2% en 2015. Au contraire de la Fed, la Banque centrale européenne (BCE) devrait maintenir sa politique accommodante. Elle pourrait passer à un assouplissement quantitatif complet si les chiffres de l'inflation ne s'améliorent pas, selon la banque.La Suisse quant à elle "restera un point lumineux en Europe, malgré son exposition au commerce avec la zone euro", son premier partenaire économique."L'économie suisse a été soutenue par une compétitivité élevée, de faibles taux d'intérêt, une immigration importante et un marché immobilier en pleine effervescence", a précisé l'économiste en chef d'UBS, Daniel Kalt. Selon ce dernier, "ces conditions favorables devraient persister malgré la croissance atone de la zone euro".En Asie, la croissance de la Chine va ralentir pour "prendre un rythme plus soutenable" inférieur à 7%. L'Asie Pacifique va encore surperformer l'Amérique latine et les marchés émergents en Europe, au Moyen Orient et en Afrique. L'Europe risquée comme placementEn raison de ces divergences, UBS privilégie les actions américaines aux titres internationaux. Les spécialistes de la banque surpondèrent également le billet vert et le haut rendement obligataire américain et sous-pondèrent les obligations américaines de haute qualité."Nous continuons de préférer les actions américaines à celles des autres régions du monde. Mais les marchés ne sont plus bon marché, ce qui donne à penser que les gains seront plus modestes l'année prochaine avec une plus grande dispersion des rendements", a estimé Mike Ryan, chef stratégiste investissements d'UBS gestion de fortune aux Amériques.A l'inverse, "l'Europe est un marché beaucoup plus risqué que les Etats-Unis, avec davantage de problèmes économiques et dont le redressement est très fragile. Mais si la croissance s'améliore en 2015, cela aidera les économies des pays en difficulté", a estimé Themis Themistocleous, responsable de l'Investment Office Europe d'UBS gestion de fortune.Globalement, "l'amplitude et la fréquence des évènements susceptibles de perturber les marchés devraient augmenter, mais dans un contexte de croissance qui semble rester globalement positif notre scénario de base reste celui d'un rendement positif des actifs financiers dans l'ensemble", a pour sa part souligné le responsable mondial des investissements Mark Haefele.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)