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Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a revendiqué hier l'attaque à la voiture piégée qui a tué la veille au moins deux soldats turcs dans la province à majorité kurde de Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie.La branche militaire du mouvement séparatiste rebelle a revendiqué la responsabilité de l'attentat sur son site internet, évoquant un «acte de sabotage» de ses «forces de guérilla». Dans leur déclaration, les Forces de défense du peuple (HPG) prétendent avoir tué huit soldats et en avoir blessé 11 autres. Le bilan officiel turc fait état de 2 morts et 4 blessés.Cette attaque intervient après une série de frappes aériennes menées vendredi et samedi par l'armée turque sur des camps du PKK dans le nord de l'Irak. Selon le commandement militaire, la voiture piégée a explosé à l'arrivée d'un convoi de blindés d'une unité d'élite de la gendarmerie venue en renfort d'autres gendarmes intervenus après l'incendie de trois véhicules sur une route dans le district de Lice.Deux sous-officiers ont été tués par la déflagration qui a retourné leur véhicule blindé, selon l'état-major.Le PKK a qualifié samedi d'«agression» les bombardements menés par l'armée turque sur ses bases arrière et estimé qu'ils avaient «rompu les conditions du cessez-le-feu» entre ses combattants et les forces de sécurité turques qui tenait depuis mars 2013.Le gouvernement islamo-conservateur turc a ordonné ces frappes après une série d'attaques attribuées ces derniers jours à des militants proches du PKK contre des policiers.Le mouvement kurde a aussi revendiqué mercredi l'assassinat de deux policiers dans la ville de Ceylanpinar (sud-est), à la frontière avec la Syrie, en représailles à l'attentat-suicide de Suruç (sud), attribué au groupe djihadiste Etat islamique (EI), qui a fait 32 morts et une centaine de blessés parmi de jeunes militants de la cause kurde.Le régime du Président Recep Tayyip Erdogan a engagé à l'automne 2012 des discussions de paix avec le chef emprisonné du PKK, Abdullah àcalan, pour tenter de mettre un terme à la rébellion qui a fait 40 000 morts depuis 1984. Ce processus n'a jusque-là abouti à aucun accord.




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