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La commissaire européenne en charge des nouvelles technologies, Neelie Kroes, a vivement dénoncé, dans la nuit de jeudi à vendredi, l'annonce du blocage par la Turquie de l'accès à Twitter.«L'interdiction de Twitter en Turquie est sans fondement, inutile et lâche», a affirmé la commissaire européenne. «Le peuple turc et la communauté internationale verront cela comme une censure. Ce qui est bien le cas», a-t-elle indiqué, en choisissant de réagir précisément sur son compte Twitter. Au nom de la Commission européenne, Stefan Füle, le commissaire chargé de l'élargissement et donc des négociations d'adhésion avec la Turquie, a estimé que la décision des autorités turques «jette le doute sur l'engagement pris par la Turquie de respecter les normes et les valeurs européennes». «La liberté d'expression, droit fondamental dans toute société démocratique, implique le droit de recevoir et de donner des informations et des idées sans ingérence des autorités publiques», a insisté M. Füle. «Bâillonner internet, les médias sociaux et la liberté de la presse, ne pas respecter l'indépendance des magistrats, ne sont pas de bonnes recettes pour que la Turquie puisse relever les défis du XXIe siècle et certainement pas la bonne façon de rapprocher la Turquie de l'UE», a affirmé de son côté le président du Parlement européen, Martin Schulz. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a menacé jeudi d'interdire Twitter après la publication sur les réseaux sociaux d'enregistrements d'écoutes téléphoniques qui le mettent directement en cause dans un scandale de corruption.




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