Turbulences au sein de l'Assemblée populaire communale d'Amourah

Les élus sont de la même tribu, mais de neuf formations politiques. Le RND et le FLN ont eu trois sièges chacun. Le RND s'attribue la présidence de part le nombre de voix acquises. A Amourah rien ne va plus depuis la visite du wali dans la daïra de Faïdh El Botma dont fait partie cette millénaire bourgade devenue commune depuis 1984.Cette commune est acquise au RND depuis sa création. Elle est toujours protégée par des contingents de l'ANP. Beaucoup de ses citoyens sont patriotes ou GLD ou ont fait partie des détachements de la garde communal. A Amourah les ouled Oum el Ikhoua sont valeureux et des gens de parole. Ils sont pour la majorité acquis aux idéaux nationaux. Ils sont pour une grande partie mobilisables à n'importe quel moment. Ils sont de descendance arabe mais fiers de leurs grands-mères berbères. Les ruines du village berbère en est leur fierté. Les empreintes des dinosaures qui datent de plus de six milliards d'années sont préservées et jalousement conservées. Ils ont un seul ennemi : «La misère» ils ont tout le temps lutté contre en rangs serrés. Personne ne meure de faim chez eux. Sauf que la démocratie et les enjeux financiers, pour l'enrichissement de certains, sont venus déséquilibrer les rapports existants. Lors de la dernière visite du wali dans cette contrée tous ; toutes appartenances politiques confondues, les élus ont défendu les intérêts de toute la communauté. La dernière revendication fut celle du vice président(RND) pour la confirmation des suppléants en leurs postes au sein des établissements scolaires. Le wali avant d'accéder en son véhicule avait instruit le directeur de l'éducation nationale de la wilaya pour prendre en charge le problème. Depuis ce jour parait il que les choses ne sont plus ce qu'elles étaient. Après le départ du wali des conflits ont éclaté entre les membres de l'Assemblée communale d'Amourah. Deux des vices-présidents du maire le premier de la même formation politique et le second du MSP ont été déchargés des responsabilités qui leur incombaient. La délibération considérée comme douteuse. Le deuxième vice-président compte déposer une plainte contre le maire qui selon ses propos outrepasse ses prérogatives. Pour cause que la délibération même étant entachée de fautes graves le maire présente l'un des élus du PT en tant que vice- président à la place du plaignant avant même que la délibération soit entérinée par le wali. Affaire à suivre.