Algérie

Tunisie Une sortie de crise sous toutes réserves



Tunisie Une sortie de crise sous toutes réserves
Sous toutes réserves, la Tunisie est à deux pas du bout du tunnel. Selon toute vraisemblance, les équivoques sont levées quant à une sortie de crise. Laârayedh doit démissionner "mais bien lorsque le gouvernement de compétences sera formé, trois semaines après le démarrage du dialogue national, comme écrit noir sur blanc sur la feuille de route du Quartette acceptée par Ennahdha, dans son intégralité". C'est du moins ce qu'a laissé entendre, hier, Bouali Mbarki, secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), lors d'un entretien à la radio tunisienne Express FM.Alors que dans la soirée de samedi, le communiqué publié par la présidence du gouvernement, a provoqué l'imbroglio selon lequel l'équipe ministérielle dirigée par Ali Laârayedh ne fera ses bagages qu'à la clôture du processus constituant semble sur la voie d'être dépassé. M. Bouali Mbarki a, dans le même sillage, déclaré que "les partenaires de la Tunisie suivent de près ce dialogue et attendent, avec impatience, à ce qu'il aboutisse à des résultats consensuels satisfaisants pour toutes les parties".
Invité à donner plus d'informations sur la position des Américains qui auraient prédit à la Tunisie, au cas où aucune avancée ne serait enregistrée en matière de dialogue national, le scénario égyptien, le ministre conseiller auprès du chef du gouvernement, Noureddine B'hiri, a fait la sourde oreille et révélé dans un monologue hystérique que la révolution tunisienne continue à bénéficier de l'appui américain, européen, arabe et islamique.
Il a cité pour témoignage les assurances données, à cette fin, par le président Obama au président provisoire Marzouki en marge de la participation de ce dernier, à New York, à l'Assemblée générale de l'ONU. Autrement dit, les réactions ne se sont pas fait attendre par rapport à cette nouvelle donne qui pourrait faire retarder encore le démarrage du dialogue national. Issam Chebbi, porte-parole d'Al Joumhouri, Ennahdha a déclaré que son parti a bien accepté la feuille de route du Quartette et est d'accord pour l'exécution de ses différents articles.
C'est Houcine Abassi, secrétaire général de l'UGTT, qui nous l'a affirmé à la suite de sa rencontre, vendredi dernier, avec Ghannouchi. Seulement, a-t-il dit, le communiqué de la présidence du gouvernement rendu public dans l'après-midi de samedi a semé le trouble et la confusion au sein de l'opinion publique. Le porte-parole du parti Al Joumhouri a souligné que "Laârayedh qui s'est basé sur les informations circulant le jour même sur les réseaux sociaux annonçant la démission de Laârayedh d'un moment à l'autre, contrairement à ce que prévoit la feuille de route, s'est cru obligé de répondre à ces sites en recourant à des formules ambiguës qui autorisent toutes les interprétations. Nous considérons que le gouvernement joue vraiment non pas les prolongations mais bien le temps additionnel".
I. O.
Nom
Adresse email


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)