Algérie

Tunisie: une ONG d'nonce une campagne policière contre les femmes



Tunisie: une ONG d'nonce une campagne policière contre les femmes
Une association f'ministe de Tunisie a d'nonc? mardi "une campagne" d'intimidation de la police contre les femmes, dans le contexte du scandale provoqu? par les poursuites visant une Tunisienne viol'e par des policiers en septembre. "Au nom du slogan +protection de la morale+, des femmes sont victimes de pressions exerc'es par la police dans les espaces publics et en particulier lors de leurs sorties nocturnes", a affirm? en conf'rence de presse Ahlem Belhaj, pr'sidente de l'Association tunisienne des femmes d'mocrates (ATFD). Elle a accus? "certaines parties r'trogrades de vouloir imposer aux femmes un nouveau mode de vie avec la b'n'diction d'institutions de l'Etat", dans une allusion apparente au gouvernement dirig? par le parti islamiste Ennahda. Mme Belhaj en veut pour preuve "le nombre de jeunes femmes venues se plaindre (? son association) de harc'lement policier". Selon elle, il s'agit d'une "campagne" m'me si elle "n'est pas d'clar'e de mani're officielle". Invit'e ? t'moigner, Raafat Ayadi, interpr'te et mannequin a racont? avoir 't? appr'hend'e par deux policiers en rentrant chez elle tard un soir. "Le 5 juillet, j'ai 't? malmen'e, insult'e et menott'e par deux jeunes recrues qui jugeaient mes v'tements ind'cents. Ils m'ont fait signer un PV sans me permettre d'en conna'tre le contenu", a affirm? le jeune femme. "Ils officiaient comme une police religieuse et paraissaient avoir des instructions", a-t-elle estim?. "Nous avons alert? l'Assembl'e constituante sur l'implication de la police dans cette campagne qui a touch? de nombreuses femmes dans diff'rentes r'gions du pays", a repris le pr'sidente de l'ATFD, d'plorant que les responsables politiques continuent de parler de "cas isol's". Le cas le plus embl'matique reste le viol en septembre d'une jeune Tunisienne par deux agents de police incarc'r's depuis. La victime risque d''tre inculp'e pour "atteinte ? la pudeur", car les policiers l'avaient interpell's dans une "position immorale" avec son fianc? tout juste avant le viol.


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