M. Moncef Marzouki, président de la République, provisoire, a indiqué que la préoccupation majeure du peuple tunisien, après la révolution, est le droit au travail, à la santé et à l'enseignement.
Présidant, samedi, au Palais de Carthage, une conférence sur «la Tunisie post-révolutionnaire et le développement social et économique alternatif », M. Marzouki a souligné la nécessité d'instaurer un nouveau modèle de développement capable de créer des emplois et de favoriser la solidarité entre les tunisiens, ainsi que de combattre la pauvreté".
L'économiste canadien, Ross Jackson qui a présenté cette conférence a préconisé l'adoption par la Tunisie, d'un modèle de développement à même de garantir l'équité entre les différentes catégories de la société.
"L'actuel gouvernement doit prendre les mesures nécessaires, pour que le citoyen sente que la situation va en s'améliorant", a-t-il relevé, rappelant que "n'importe quel gouvernement transitoire ne peut mettre en 'uvre de grandes ou d'importantes mesures, mais doit trouver régulièrement, des solutions simples".
Il a recommandé, en outre, de limiter les crédits étrangers afin de réduire la dépendance à l'égard de l'étranger.
Le conférencier a considéré que l'actuel modèle libéral a introduit des changements radicaux lesquels ont contribué à élargir le fossé entre les pauvres et les riches, à l'instar des Etats-Unis.
Il a mis en cause, également, les répercussions sociales,du modèle capitaliste actuel, sur les peuples, dont notamment la recrudescence de la pauvreté, la dégradation
TAP
Tweet
Partager
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 21/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent
Source : www.maghrebemergent.info