Algérie

Tunisie Les élections auront lieu au 3e trimestre 2013


Le dialogue national initié par le président tunisien, Moncef Marzouki, permettra aux partis participants de se rencontrer au cours de la semaine prochaine, qui devrait être couronnée par la mise au point d'une feuille de route qui se veut claire et précise quant aux échéances prochaines, en premier lieu la date des élections générales. D'après Mouldi Riahi, président du groupe Ettakatol à l'Assemblée nationale constituante, les débats que tiennent les différents partis politiques se sont concentrés sur la tenue des élections présidentielles et législatives.
Il a affirmé, à ce propos, qu'il existait un consensus entre les différents intervenants pour organiser les élections au cours du dernier trimestre de l'année 2013. En revanche, un autre point a suscité l'adhésion de tous les participants, à l'exception d'Ennahda. Il s'agit de la nécessité de séparer les élections présidentielle et législatives (d'une période de 3 semaines ou d'un mois). 'Seul le parti Ennahdha a demandé que les deux élections se déroulent le même jour", ajoute la même source. M. Skander Bouallagui, porte-parole d'Al Aridha Chaâbia, et l'un des membres de la délégation du parti au dialogue national, estime que la position d'Ennahda est 'inacceptable", dans la mesure, précise-t-il, où la séparation entre les deux échéances a constitué 'une revendication fondamentale de l'opposition du temps du président déchu, y compris le parti nahdaoui".
De plus, les deux échéances doivent se dérouler 'séparément dans la mesure où les programmes électoraux en prévision des législatives et de la présidentielle sont obligatoirement différents". La rencontre de jeudi en marge des assises du dialogue national avait pour ordre du jour les trois objectifs : la désignation d'une date définitive des prochaines élections et l'accord sur le fait qu'elles se dérouleront séparément ou le même jour (législatives et présidentielle), le consensus sur les points de discorde dans la Constitution afin d'éviter une deuxième lecture de la Constitution et le recours, le cas échéant, au référendum et enfin la nécessité d'assurer les conditions sécuritaires optimales des prochaines élections. Les réunions qui se poursuivaient hier samedi étaient consacrées à l'examen des points de désaccord dans la Constitution. Le premier point relatif à la date des élections a déjà été examiné avec, à la clé, un consensus général sur le 29 décembre 2013 en tant que date qui ne sera en aucun cas dépassée. Ainsi, les participants devaient se plancher sur les questions relatives au régime politique à choisir (parlementaire, présidentiel ou mixte) aux prérogatives qui seront accordées au président de la République et au chef du gouvernement et à la constitutionnalisation de la sécurité républicaine.
Au courant de la semaine prochaine, le dialogue sera consacré à la prochaine loi électorale, principalement pour ce qui est du régime 'des restes, de la parité homme-femme sur les listes candidates aux élections législatives et de l'opération de vote elle-même, puisque l'on ne sait pas encore si l'expérience des codes lors de l'élection de l'ANC va être maintenue ou non". D'après Mouldi Riahi, président du groupe Ettakatol à l'Assemblée nationale constituante, les débats que tiennent les différents partis politiques à l'initiative du président de la République, Moncef Marzouki, se sont concentrés sur la tenue des élections présidentielle et législatives. Il a affirmé, à ce propos, qu'il existait un consensus entre les différents intervenants pour organiser les élections au cours du dernier trimestre de l'année 2013.
Par ailleurs, les discussions ont porté sur la séparation entre les élections présidentielle et législatives. M. Riahi a indiqué, à ce propos, que les représentants des différents partis penchent plutôt pour la séparation des deux scrutins. Toutefois, cette question reste tributaire de l'accord sur la nature du régime politique qui sera adopté et de la loi électorale censée régir ces élections. Concernant la participation de l'UGTT, Mouldi Riahi a précisé que la centrale syndicale présidera la seconde phase des débats avec la participation des organisations de la société civile avant de passer à la troisième étape qui se tiendra au sein de l'Assemblée nationale constituante.
I. O.
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