Tunisie-Les difficultés structurelles et financières des hôpitaux affectent leur rendement (ministre

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Le ministre de la santé Abdellatif Mekki a relevé que les difficultés structurelles et financières dans les établissements hospitaliers publics en Tunisie ont un impact négatif direct sur leur rendement.
D'autant qu'elles menacent, sérieusement, a-t-il poursuivi, le processus de réforme du secteur, malgré les hautes compétences médicales et administratives qu'il recèle.
Mekki qui s'exprimait samedi à l'ouverture d'une conférence scientifique à Tunis sur le rendement des établissements publics de santé, a insisté sur l'équilibre financier des hôpitaux afin de les habiliter à mieux maîtriser les nouveautés technologiques dans le domaine médical et administratif.
Dans une communication sur les équilibres financiers des établissements publics de santé, l'expert comptable Abdelmajid Douiri a révélé que l'endettement des hôpitaux publics qui sont au nombre de 23, a atteint 115 millions de dinars en 2011. Un déficit que l'intervenant impute, principalement, à l'augmentation du nombre des bénéficiaires de la carte de soins gratuite ou à tarification réduite. Il a évoqué, aussi, la baisse du taux de recouvrement des factures et le refus de certains malades de payer les frais de soins.
Pour le juge à la cour des comptes Mohamed Hedi Zaremdini, les h"pitaux publics souffrent de plusieurs lacunes, dont, notamment, l'absence d'une base de données exhaustive devant permettre une meilleure gestion de l'établissement.
Sur les prestations de services de soins, il a parlé des pannes récurrentes des équipements, vieux de 10 ans et du coût élevé de la maintenance. Pourtant du matériel médical dont la période de garantie s'est écoulée, est encore dans l'emballage, a confié Zaremdini.
Il a, également, évoqué des cas de disparition de médicaments et de dispositifs médicaux, en l'absence d'une bonne gestion de certaines pharmacies relevant des hôpitaux.
TAP
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