Le président de la République tunisienne Moncef Marzouki a nié lundi dans la soirée toute intention de quitter son poste de chef d'Etat.
"Je rassure les Tunisiens que je ne démissionnerai pas et j' assumerai toutes mes responsabilités jusqu'à la tenue des prochaines élections partant du principe de la continuité de l' Etat", a souligné le président Marzouki s'adressant au peuple tunisien à travers un discours télévisé.
Le chef d'Etat tunisien s'est arrêté sur les principales questions faisant objet d'une actuelle polémique sur les scènes politique et socio-économique de son pays, notamment le remaniement ministériel retardé, les tiraillements politiques, les divergences de vue au sein de la coalition au pouvoir ainsi que les dossiers prioritaires à traiter et les défis à relever.
Bien qu'il a démenti toute tentative de mainmise de certaines parties politiques sur le pouvoir en Tunisie, M. Marzouki a avoué que son pays passe actuellement par une période de "crise gouvernementale" étroitement liée avec le remaniement ministériel qui tarde à voir le jour.
Toutefois, "il ne s'agit pas d'une affaire personnelle ou encore de quotas politiques mais plutôt d'une affaire de politiques gouvernementales plus sévères pour tout ce qui est corruption, réformes économiques et dossiers des martyrs et blessés de la révolution", pour reprendre les expressions du président Marzouki.
D'après M. Marzouki, la Tunisie "se veut certes sur la bonne voie" malgré la multitude des difficultés de l'actuelle étape. Pour sortir de la crise, a-t-il poursuivi, force sera d' approfondir le sentiment de responsabilité auprès de toutes les parties partant du simple citoyen, partis politiques et société civile jusqu'aux décideurs et dirigeants de l'Etat.
D'un autre côté, le chef d'Etat tunisien a appelé l'Assemblée constituante à accélérer mieux que possible la finalisation de la rédaction de la nouvelle Constitution du pays qui "sera le garant de l'avenir de la Tunisie en tant qu'Etat civil, transparent, pluraliste et respectueux des droits de l'Homme".
Une fois finalisée, la nouvelle Constitution donnera la voie aux préparatifs des prochaines élections présidentielles et législatives dont l'organisation "devront nécessairement se tenir au début de l'été ou fin de l'automne 2013 au plus tard", a insisté M. Marzouki.
Pour en finir, le président de la République tunisienne Moncef Marzouki a mis en valeur les efforts déployés par le Premier ministre Hamadi Jebali à trouver une issue à la crise politique et socio-économique du pays tout en l'invitant à accélérer l'annonce du remaniement ministériel dans les plus brefs délais.
Xinhua
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Posté Le : 05/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent
Source : www.maghrebemergent.info