Algérie

Tunisie : le nouveau gouvernement prête serment



Le nouveau gouvernement tunisien à prêté serment mercredi soir devant le président Moncef Marzouki, après avoir obtenu la confiance de l'Assemblée constituante pour devenir le 4ème gouvernement transitoire depuis le renversement de l'ancien régime, en janvier 2011.
A cette occasion, le président Moncef Marzouki a mis l'accent sur la nécessité pour le nouveau gouvernement de rétablir la sécurité "à l'intérieur du pays" ce qui permettra, a-t-il dit, "de parvenir à un apaisement politique".
Il a également appelé à fixer une "date définitive des élections, pour permettre à la Tunisie de sortir de la "zone de turbulences".
Les enjeux de la prochaine étape relèvent de votre responsabilité et de celle de l'opposition qui doit avoir une attitude critique et constructive, et proposer des alternatives pour surmonter cette phase délicate de l'histoire du pays , a plaidé Moncef Marzouki.
L'Assemblée Constituante a accordé sa confiance au nouveau gouvernement conduit par Ali Larayedh, formé par une coalition regroupant le parti Ennahda, les partis du Congrès (du chef de l'Etat), Ettakatol et des indépendants.
Le nouveau gouvernement a obtenu la confiance de 139 députés de la Constituante, trente voix de plus que la majorité absolue nécessaire à son entrée en fonction.
Treize députés se sont abstenus et seuls 45 membres de l'Assemblées ont voté contre. Ce dernier chiffre laisse entrevoir que des représentants de partis d'opposition sont en faveur de la nouvelle formation de l'exécutif, les partis de la coalition réunis comptant 117 sièges.
Les membres de l'Assemblée constituante voteront d'un moment à l'autre un calendrier portant sur la finalisation de l'élaboration de la nouvelle Constitution, et les dates des élections présidentielle et législatives devant mettre fin à la transition dans ce pays.
Selon les observateurs, les prochaines élections restent tributaires de l'élaboration de la nouvelle Constitution qui tarde à venir en raison des désaccords entre les groupes parlementaires autour de la nature du futur système politique.
Le gouvernement de Larayedh avait succédé à celui de Hamadi Jebali qui avait démissionné suite à l'échec de son initiative de former un gouvernement de technocrates auquel le mouvement Ennahda s'est opposé farouchement.
Après la démission de Hamadi Jebali, le mouvement Ennahda, le parti le plus représenté au sein de l'Assemblée constituante, a présenté le ministre de l'Intérieur dans le gouvernement démissionnaire, Ali Larayedh qui avait été chargé le 22 février dernier officiellement par le président tunisien de former le nouveau cabinet.


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