Tunisie - Le ministre de l'Intérieur aurait limogé plusieurs responsables des forces de sécurité

Selon African Manager, qui rapporte l'information au conditionnel, le ministre tunisien de l'Intérieur a limogé aujourd'hui plusieurs responsables des forces de sécurité, sur fond de colère des Etats-Unis contre les défaillances sécuritaires qui ont facilité l'attaque contre son ambassade à Tunis, le 14 septembre dernier. Parmi ces responsables figureraient le directeur général de la Sûreté nationale, le directeur général de la Sécurité publique et le directeur des Unités d'intervention de la police.
Selon African Manager, qui rapporte l'information au conditionnel, le ministre tunisien de l'Intérieur, Ali Laârayedh, aurait mis fin aujourd'hui aux fonctions du directeur général de la Sûreté nationale, Nabil Abid, du directeur général de la Sécurité publique, Taoufik Dimassi, et du directeur général des Unités d'intervention de la police, Moncef Laajimi.
Cette décision aurait été prise « au terme d'une réunion urgente » tenue au siège du ministère de l'Intérieur. Cette réunion semble avoir eu pour ordre du jour exclusif l'examen des responsabilités dans les défaillances sécuritaires qui ont débouché sur l'attaque contre l'ambassade des Etats-à Tunis, le 14 septembre dernier.
Par ailleurs, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, a reçu aujourd'hui Jacob Walles, l'ambassadeur des USA en Tunisie, pour discuter avec lui de l'attaque de l'ambassade américaine à Tunis et des décisions prises par les autorités tunisiennes afin d'en arrêter les auteurs et de mieux garantir la sécurité de la représentation diplomatique états-unienne.
Selon le communiqué de l'ambassade US évoquant cette réunion qu'a cité African Manger, Jacob Walles a rappelé au chef de la diplomatie tunisienne « le devoir des pays hôtes en vertu de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et la nécessité de prendre toutes les mesures appropriées pour assurer la sécurité des missions diplomatiques ».
L'ambassadeur américain, ajoute African Manager, a estimé que les mesures prises par les autorités tunisiennes le 14 septembre dernier étaient insuffisantes pour protéger l'ambassade américaine.
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