Tunisie : le climat du dialogue est "positif dans l'ensemble" (parti)

Le climat du dialogue est "positif dans l'ensemble" en Tunisie, a affirmé mardi le parti tunisien "Al-Moubadara", soulignant que la porte "restait ouverte" aux partis politiques qui ne l'ont pas encore rejoint.Le climat du dialogue est "positif dans l'emsemble", a déclaré le président d'"Al-Moubadara", Kamel Morjane, cité par l'agence tunisienne TAP.
"La porte reste ouverte aux partis politiques qui n'ont pas encore rejoint le dialogue", a-t-il poursuivi, à sa sortie de la séance matinale de la réunion préparatoire du dialogue national. "Les partis qui rejoigneront le dialogue doivent nécessairement s'engager à respecter tout ce qui a été convenu depuis le démarrage, lundi, des séances informelles".
Dans ce sens, il a indiqué que "les partis qui n'ont pas signé la feuille de route du quartette parrainant le dialogue national auront jusqu'au 11 octobre pour revenir sur leur décision pour ainsi démarrer effectivement les assises du dialogue" vendredi.
Des dirigeants de 21 partis avaient signé, samedi dernier, la feuille de route proposée par le quartette, après une légère modification du texte initial.
La dite feuille de route stipule l'engagement de l'actuel gouvernement, conduit par le parti islamiste majoritaire Ennahdha (Renaissance), à démissionner dans un délai de trois semaines depuis le démarrage effectif du dialogue.
Cette feuille de route n'a pas été signée samedi par trois partis politiques. Elle a été établie par quatre "parrains" du dialogue national (Ordre des avocats, Ligue des droits de l'Homme et les deux centrales syndicale et patronale) en le Congrès pour la République (parti présidentiel et membre de la coalition tripartite au pouvoir), le Parti de la Liberté et du Développement ainsi que le "Courant de l'amour".
Pour le secrétaire général du parti présidentiel, Imed Daïmi, "le Congrès pour la République avait déjà informé le secrétaire générale de l'Union générale tunisienne du Travail (centrale syndicale) Houcine Abassi de son refus de signer tout document avant la fin du dialogue national".
De son côté, le président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH), Abdessattar Moussa, a indiqué qu'une rencontre a réuni, lundi, les organisations parrainant le dialogue national et les représentants du Congrès pour la République, parti qui n'a pas signé la feuille de route.
Un nouveau cabinet restreint et apolitique dirigera le pays sans pour autant qu'il aura le droit à se porter candidat lors des prochaines élections.