Algérie

Tunisie : le centre de traitement pétrolier de Tazerka paralysé par un sit-in



Un sit-in organisé par plusieurs citoyens de Tazarka, paralyse depuis déjà six jours, les activités du centre de traitement pétrolier, situé dans cette ville du gouvernorat de Nabeul, sans qu'aucune solution au litige entre les deux parties, n'apparaisse à l'horizon.
Ce centre appartient à la compagnie pétrolière italienne ENI, en partage avec l'entreprise tunisienne d'activités pétrolières (ETAP).
Le porte-parole des sit-inneurs, Ridha Ben Salha, a déclaré à TAP « Nous maintiendrons le sit-in quel qu'en soient la durée et le cont, dans l'attente de la satisfaction de nos demandes portant sur l'octroi de la priorité en matière d'emploi dans la société, aux citoyens de Tazarka, le paiement de 3000 dinars par an, aux familles démunies de la région (environ 300 familles), en tant que primes de risque, étant donné que l'ENI, est active dans le domaine de l'extraction du gaz et du pétrole brut, depuis 2009. Nous demandons, également, le paiement par la société, d'une prime annuelle de 200 mille dinars, aux différentes associations de la région, notamment celles dédiées à la jeunesse et au sport».
"La satisfaction des revendications des citoyens n'est pas impossible. Ces demandes avaient été formulées à lasuite d'une réunion des citoyens de Tazarka, tenue le 12 octobre ", a estimé Ben Salha, relevant que « le refus de la compagnie d'assister à la réunion décidée pour le 24 octobre au siège du gouvernorat, témoigne son rejet de toute négociation ».
Contactés par la TAP, les responsables de la compagnie ENI, n'ont pas souhaité apporter de précisions sur cette affaire.
Selon un communiqué publié mercredi par le ministère de l'industrie et de la technologie, "25 personnes sont bloquées par des manifestants qui entourent le centre de traitement pétrolier de Tazarka", depuis le 21 Octobre 2011. Ce centre emploie 90 personnes assurant le traitement de la production pétrolière des champs de ''Maamoura'' et ''Baraka'' situés dans une zone off shore respectivement à 30 et 50 km de la cote tunisienne.
Le ministère a précisé que "dans l'entourage des opérateurs du centre, on indique que les assaillants n'ont pas de revendications syndicales ou liées aux activités de la station mais demandent plutôt des subventions de diverse nature''.
TAP


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