Les minotiers ont décidé d'arrêter la production, à partir du 12 novembre 2012, en protestation contre la situation financière de leurs unités, qui sont «menacées de faillite».
M.Mohamed Saleh Khalfallah, président de la Chambre nationale des minoteries, a indiqué, à la TAP, que les professionnels du secteur demandent au ministère du Commerce, de «prendre en considération le secteur de la transformation, lors de la révision du baromètre de calibrage, des céréales ».
Selon lui, le nouveau baromètre, adopté depuis juin 2012, a entraîné des pertes financières annuelles pour le secteur, estimées à environ 35 millions de dinars (MD).
Il a estimé nécessaire que "la Caisse générale de compensation prenne en charge la hausse enregistrée au niveau du coût du broyage, résultant de l'augmentation des coûts de la consommation de l'électricité (+13%), du transport et des sacs de jute, entraînant des charges supplémentaires d'une valeur de 15 MD, par an".
La Chambre a indiqué, mardi, dans un communiqué, qu'elle a décidé « l'arrêt de la production de toutes les minoteries, dans le pays, jusqu'à la satisfaction des revendications du secteur », tout en précisant qu'elle « n'assume aucune responsabilité quant aux perturbations pouvant en résulter au niveau de l'approvisionnement du marché ».
TAP
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Posté Le : 06/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent
Source : www.maghrebemergent.info