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Tunisie-France



Tunisie-France
La visite du chef du gouvernement tunisien en France n'aura pas lieu. Du moins pas le 31 mars comme prévu. C'est l'effet des résultats des élections municipales l'Hexagone qui a amené les autorités françaises à demander l'ajournement de cette visite que M. Mehdi Jomaa voulait effectuer à cette date, 24 heures avant sa visite à Washington. À l'heure actuelle, Tunisiens et Français sont, selon un communiqué du ministère tunisien des Affaires étrangères, en consultations pour se fixer un nouveau rendez-vous, sachant que Paris serait préoccupé, aujourd'hui, par un éventuel remaniement ministériel que le président François Hollande compte opérer, suite au camouflet essuyé par la gauche et en fonction de la nouvelle donne municipale. Quant au séjour à Washington, prévu pour le 2 avril, il est maintenu.Ces visites programmées dans la foulée de la tournée de M. Jomaâ dans les pays du Golfe devraient permettre au chef du gouvernement tunisien de chercher les moyens propres à relancer la coopération bilatérale et surtout, à inciter les investisseurs français et, par ricochet, européens et américains à booster leurs investissements en Tunisie. Cela est d'autant plus urgent que l'économie tunisienne a connu, au cours des trois dernières années, une récession qui frise la catastrophe. En effet, le déficit budgétaire a été de 6,1% en 2013 et sera de 8,9% en 2014. Ces chiffres sont, selon le ministre des Finances, le résultat de la gestion catastrophique des affaires publiques de 2011 à 2013, gestion marquée par l'augmentation des salaires et de l'intervention de la Caisse de compensation ainsi que la recapitalisation des banques publiques. Par conséquent, le taux de croissance n'a été que de 2,6% en 2013 et ne dépassera pas les 2,8% en 2014 si, bien entendu, le gouvernement de M. Jomaâ arrive à mettre fin aux tensions sociales, à améliorer la situation sécuritaire et à mettre sur les rails des réformes à court terme. Voilà pour les facteurs endogènes. Comme facteurs exogènes, il faut espérer, selon le ministre des Finances, que la situation en Libye se stabilisera et que la croissance en Europe ne connaîtra pas de crise.M. K.NomAdresse email




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