Algérie

Tunisie - Des dizaines de manifestants Indignés par le viol d'une fillette de 3 ans



Des dizaines de manifestants, hommes et femmes, ont crié leur indignation lors d'une manifestation de protestation lundi à Tunis à la suite du viol d'une fillette de 3 ans par le gardien d'un jardin d'enfants situé à La Marsa, une banlieue nord de la capitale.
Rassemblés devant le ministère des Affaires de la femme et de la famille, les protestataires dont les parents de l'enfant violée, réclamaient la démission de la ministre Siham Badi qui a, dans un premier temps, attribué le délit à 'un proche' de la famille de la victime, avant que ses services ne rendent public un communiqué dans lequel ils condamnent ce 'crime abject'.
'Badi, dégage', 'ministre de la honte', lançaient les manifestants dont les proches de la victime qui accusaient la responsable de 'protéger les pédophiles'.
Le père de la victime qui a requis l'anonymat, a dénoncé 'la déclaration précipitée de la ministre', assurant que ni lui, ni sa femme n'ont de frères et s'urs.
'Je vis un cauchemar en imaginant ma fille d'à peine 11 kilos violée à plusieurs reprises par cet homme de 55 ans', a-t-il déclaré à la presse la voix étouffée par l'émotion.
Selon la police, le gardien du jardin d'enfants a été inculpé et placé en détention. L'affaire a provoqué une grande indignation sur les réseaux sociaux et dans les médias. Elle intervient après d'autres scandales similaires divulgués ces dernières semaines par les médias et qui ont mis en émoi l'opinion publique.
Dans le premier cas, c'est une fille handicapée (sourde-muette) de 11 ans qui a été violée à Boumhel, un quartier populaire au sud de Tunis, où par un repris de justice, un vendeur illicite de boissons alcoolisées.
Dans la deuxième affaire tout aussi 'choquante', trois individus ont violé une femme enceinte dans une forêt près de la plage de Hammam-Chott, située proche de Tunis, en tenant à l'écart son mari sous la menace de couteaux. Ils ont été arrêtés et placés en détention en attendant de comparaître devant la justice.
Selon le Code pénal tunisien, le viol est sanctionné par de lourdes sanctions pouvant aller jusqu'à la peine capitale.
Pana
Tweet
Partager


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)