''Visibilité politique et stabilité sécuritaire constituent les conditions sine qua none de la relance économique souhaitée", a affirmé le chef du gouvernement provisoire, Ali Laarayadh dans une interview en direct sur les ondes de la Radio Nationale, "Mosaique FM", "Shems FM" et "Express FM".Chiffres et données à l'appui, Laarayadh a dressé un tableau nuancé de la situation économique dans le pays, indiquant que le taux de croissance enregistré au cours du 1er trimestre de l'année 2013 est estimé à 2,7 %, ce qui constitue une amélioration par rapport à l'année 2012, selon ses propos.
Ce taux, a-t-il dit, a évolué lors du 2ème trimestre de l'année en cours, ajoutant que les prévisions tablent sur 3% ou plus à la fin de l'année.
Laarayadh a passé en revue les difficultés rencontrées par le secteur agricole au cours de cette année, dont la croissance sera négatif à -3% (prévisions) au terme de l'année 2013, d'autant que la récolte des céréales accuse une baisse de 10 millions de quintaux par rapport à celle de 2012. Contrairement à l'agriculture, le secteur touristique a enregistré une augmentation au niveau du nombre des nuitées de 1,8% par rapport la même période de l'année précédente, a-t-il indiqué.
Pour le chef du gouvernement provisoire, le secteur de l'Industrie a été sans doute, un levier essentiel de l'économie, citant à ce propos les industries manufacturières qui ont évolué de 3,6% en 2013. Néanmoins, il est nécessaire de maintenir les efforts en vue de rétablir le rythme normal de la capacité de production du bassin minier bloquée à un taux 30% a-t-il insisté.
Traitant de la cherté de la vie et de la baisse du pouvoir d'achat du citoyen, Laarayadh a imputé ce phénomène au mécanisme de l'offre et de la demande, aux problèmes liés aux intermédiaires, au commerce parallèle et à la contrebande qui, selon lui, mine l'économie du pays.
Le gouvernement, a-t-il ajouté, s'emploie à lutter contre la flambée des prix à travers l'importation, le renforcement du contrôle économique, la création des points de vente « du producteur au consommateur » et la lutte contre la contrebande.
S'agissant des programmes régionaux de développement, le chef du gouvernement provisoire a affirmé que le taux de réalisation des projets programmés au titre de l'année 2012 a atteint 50%, contre 47% pour les projets programmés en 2012. Ce taux pourra atteindre 100% à la fin de l'année en cours pour les projets programmés en 2011, 80% pour les projets prévus en 2012 et un taux variant entre 47 et 50% pour les projets de l'année 2013, a-t-il dit. "On ne peut réaliser un bond qualitatif dans un laps de temps réduit.
La situation va s'améliorer progressivement", a conclu le chef de gouvernement.
TAP
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Posté Le : 23/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : TAP
Source : www.maghrebemergent.info