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La Belgique veut coopérer davantage avec la Tunisie en matière d'échange de renseignements sur le terrorisme et de prévention des risques y inhérents, a déclaré, mardi, le vice­-premier ministre, ministre des Affaires étrangères et européennes belge Didier Reynders, en visite de travail de deux jours en Tunisie."Pour lutter contre le radicalisme et identifier les éléments Djihadistes qui représentent une menace pour la Tunisie et l'Europe entière, la Tunisie doit développer son système de renseignement", a­t­il ajouté, dans une déclaration à l'issue de son entretien avec le ministre des affaires étrangères Taieb Baccouche.Le vice­-premier ministre belge a salué les efforts fournis par la Tunisie sur la voie de la stabilisation politique, citant, à cet effet, l'adoption d'une Constitution moderniste et la mise en place d'institutionssolides de l'Etat.M.Reynders a réaffirmé la détermination de son pays, et particulièrement le Conseil de l'Europe, à appuyer les efforts de la Tunisie en cette phase délicate en matière d'instauration d'un système sécuritairerespectueux des principes des droits humains et du nouveau climat politique. "La Belgique accorde un grand intérêt à sa coopération avec la Tunisie en matière de lutte contre le terrorisme", a­t­il encore dit.De son coté, Taieb Baccouche a formé l'espoir de voir la Belgique accompagner les projets de développement qui seront lancés dans les régions à l'intérieur du pays en vue de réduire les disparités régionales.Au cours de cet entretien, l'accent a été mis sur les moyens permettant de développer la coopération politique, économique et sécuritaire.TAP




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