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La Tunisie vit à l'heure des élections législatives et présidentielle sous la menace d'attentats terroristes qui ne sont plus un secret. Le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou en personne, l'a affirmé et les terroristes, eux-mêmes, l'ont confirmé. Dans une vidéo revendiquée par "Katibet Okba Ibn Nafaâ" qui prend Jebel Chaâmbi pour refuge, cette unité s'est dite prête à lancer des attaques terroristes en Tunisie, sans, bien entendu, dévoiler ses cibles. Ces menaces confirment, en effet, les déclarations du ministre de l'Intérieur selon lequel des attentats seraient menées pour torpiller le processus électoral. Néanmoins, le ministre a indiqué que tout a été mis en ?uvre pour prévenir de tels actes. Des plans de lutte précis ont été mis au point impliquant l'armée et les forces de sécurité (Garde nationale et police) qui travaillent, désormais, en unités mixtes avec autonomie de prise de décisions, le cas échéant.Dans ce contexte, le département de l'Intérieur ne cesse de faire état, ces derniers jours, d'arrestations de terroristes présumés en démantelant leurs cellules de soutien logistique aux terroristes se cachant dans les monts des régions de Jendouba et du Kef, dans le nord-ouest du pays, à la lisière de la frontière tuniso-algérienne. La lutte se poursuit, aussi, contre la contrebande. Jeudi, quatre soldats ont été blessés au cours d'une course-poursuite avec des contrebandiers se dirigeant vers la Libye. Les accrochages ont eu lieu dans la zone décrétée "militaire isolée" par les autorités tunisiennes. Vendredi, cette question était, aussi, à l'ordre du jour du Conseil des ministres qui a réaffirmé la détermination du gouvernement de poursuivre, inlassablement, la lutte contre le terrorisme et de sécuriser les élections. Selon le porte-parole du conseil, plus de 2000 terroristes ont été arrêtés depuis février dernier et ont été traduits en justice. En outre, près de 9000 jeunes gens et jeunes filles, soupçonnés de se rendre en Libye et en Syrie pour devenir des terroristes potentiels, ont été empêchés de quitter le territoire tunisien. L'Etat est, également, parvenu à récupérer 240 mosquées classées, auparavant, hors la loi. Au plan politique, l'Assemblée nationale constituante (ANC) a déclaré rester en session ouverte durant toute la période de la campagne électorale des législatives qui sera ouverte le 4 octobre. Cette institution qui a connu, ces derniers jours, des excès de la part de la quasi-totalité des députés a annoncé, par la bouche de son président, Mustapha Ben Jaâfar, qu'elle reprendrait ses séances plénières le 28 octobre, soit deux jours après le scrutin.Cette reprise serait anticonstitutionnelle, selon certains députés qui se considèrent respectueux de la Constitution. D'autres qui s'attachent, encore, à leur siège estiment que l'actuelle législature ne prendra fin qu'après la proclamation des résultats définitifs des élections. Par ailleurs, le parti islamiste Ennahdha poursuit son offensive pour pousser les divers protagonistes à opter, après les élections, pour la formation d'un gouvernement d'union nationale englobant des membres représentant les centrales syndicale et patronale.




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