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Après moult tergiversations, les autorités tunisiennes ont autorisé la réouverture du poste-frontière de Ras Jédir pour accueillir de milliers de réfugiés suspendus du côté libyen. Constatant un retour de la situation à la normale, les autorités ont rouvert ce poste, samedi à 15h.Durant la fermeture, le poste était resté ouvert pour les Tunisiens, les diplomates et les cas humanitaires. Les Libyens sont accueillis à la condition de subvenir à leurs besoins sans compter sur les autorités tunisiennes et de s'engager à ne s'adonner à aucune activité politique. Quant aux Egyptiens, ils doivent justifier d'un visa d'entrée et d'un titre de voyage pour accéder en territoire tunisien en transit avant d'être acheminés vers l'aéroport de Djerba relié par un pont aérien avec celui du Caire. Chose inhabituelle en Tunisie, la déclaration de devises est obligatoire pour toute personne désireuse d'accéder en Tunisie.Cette décision a été prise samedi par la cellule de crise réunie sous la présidence du chef du gouvernement, M. Mehdi Jomaâ, qui a décidé qu'il ne sera pas procédé, comme en 2011, à l'installation de camps de réfugiés. La cellule de crise a décidé, aussi, qu'un contrôle rigoureux soit effectué à l'entrée en Tunisie afin de faire face à d'éventuelles infiltrations de terroristes parmi les 6 à 7 000 réfugiés à accueillir chaque jour. Parallèlement et à la lumière de la détérioration de la situation sécuritaire à ce poste, une réunion d'urgence s'est tenue, samedi matin, au siège du ministère des Affaires étrangères en présence de l'ambassadeur d'Egypte et du chargé d'affaires libyen à Tunis. Les participants à cette réunion présidée par le secrétaire général du ministère ont abouti à la conclusion de parfaire l'organisation d'un pont aérien entre les aéroports du Caire et de Djerba pour assurer le rapatriement rapide des 6 000 Egyptiens se trouvant, ce samedi, au poste-frontière fuyant les combats qui font rage à Tripoli. Au cours de la réunion, la partie tunisienne a réaffirmé sa détermination à refuser l'entrée au pays à toute personne susceptible de présenter une menace pour la sécurité nationale.M. K.NomAdresse email


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