Tué pour une place de stationnement !

Le chef-lieu de Chéraga à Alger a été secoué par un drame horrible dans l'après-midi du samedi. L'émoi est d'autant plus grand que les deux antagonistes sont tous deux des enfants du vieux Chéraga.Le chef-lieu de Chéraga à Alger a été secoué par un drame horrible dans l'après-midi du samedi. L'émoi est d'autant plus grand que les deux antagonistes sont tous deux des enfants du vieux Chéraga.
C'est suite à une altercation violente entre un agent de sécurité, quadragénaire, des ateliers du Pari sportif algérien, à quelques mètres du marché communal, et un citoyen, un quinquagénaire, riverain du PSA, à propos du stationnementdu véhicule de ce dernier.Dans les échanges violents, lecitoyen porta un coup de couteau fatal à l'infortuné agentqui rendit l'âme peu de temps après. Le meurtrier a été aussitôt appréhendé.
A la veille du Ramadhan, ce sont deux familles qui se trouvent du coup endeuillées. Mais au delà du fait divers en soi, la collectivité locale endosse une certaine responsabilitédans la survenue de drames pareils, dans la mesure où la ville étouffe depuis longtempssous une circulationinfernale, aggravée par uneanarchie anecdotique observée dans les espaces commerciaux et le squattage indu et illicite de leurs devantures.
Pour l'histoire, et si aucune initiative ne pointe à l'horizon, les élus locaux semblent toujourssous l'emprise de la gueule de bois du lendemain électoral ou alors simplement incompétents, pour endiguer un tant soit peu ce fléau, le détournement de cet important projet de parking à étages, avalisé durant des APC passées, au profit d'une sombre affaire immobilière, remet au goût du jour l'inénarrable gabegie qui prévaut à la municipalité. Ironie du sort, le crime de ce jour est survenu à dix mètres de l'emplacement de l'ex-futur parking public. Un homme est mort et l'autre va croupir en prison pour une place de stationnement. Ayez surtout bonne conscience , Messieurs les Maires !
C'est suite à une altercation violente entre un agent de sécurité, quadragénaire, des ateliers du Pari sportif algérien, à quelques mètres du marché communal, et un citoyen, un quinquagénaire, riverain du PSA, à propos du stationnementdu véhicule de ce dernier.Dans les échanges violents, lecitoyen porta un coup de couteau fatal à l'infortuné agentqui rendit l'âme peu de temps après. Le meurtrier a été aussitôt appréhendé.
A la veille du Ramadhan, ce sont deux familles qui se trouvent du coup endeuillées. Mais au delà du fait divers en soi, la collectivité locale endosse une certaine responsabilitédans la survenue de drames pareils, dans la mesure où la ville étouffe depuis longtempssous une circulationinfernale, aggravée par uneanarchie anecdotique observée dans les espaces commerciaux et le squattage indu et illicite de leurs devantures.
Pour l'histoire, et si aucune initiative ne pointe à l'horizon, les élus locaux semblent toujourssous l'emprise de la gueule de bois du lendemain électoral ou alors simplement incompétents, pour endiguer un tant soit peu ce fléau, le détournement de cet important projet de parking à étages, avalisé durant des APC passées, au profit d'une sombre affaire immobilière, remet au goût du jour l'inénarrable gabegie qui prévaut à la municipalité. Ironie du sort, le crime de ce jour est survenu à dix mètres de l'emplacement de l'ex-futur parking public. Un homme est mort et l'autre va croupir en prison pour une place de stationnement. Ayez surtout bonne conscience , Messieurs les Maires !