Algérie

Trumpophobie (II)


Trumpophobie (II)
Le 12 juin : La guerre anti-Trump continue de plus belle : interminables interrogatoires au Sénat pour Comey (ancien chef du FBI limogé le 9 mai), Sessions (ministre de la Justice sur la touche depuis le premier jour) et même Mueller (procureur spécial depuis le 18 mai).Tous ces gens ont déjà trahi ou sont sur le point de le faire, même s'il est en fait difficile de parler de «trahison», car ces larves ont toutes été plus ou moins choisies (directement ou indirectement) par l'Etat profond et jouent son jeu, par conviction ou par lâcheté. Pour compléter cet écoeurant spectacle politique, on ressort aussi les «affaires» de Donald Trump, qu'il n'aurait paraît-il nullement séparées de sa fonction comme il l'avait promis. Exemples fréquemment cités : les hôtels Trump, notamment celui de l'ancienne poste de Washington DC, et la propriété de Mar-a-Lago en Floride. Tandis que ceux qui œuvrent à sa destitution l'attaquent de toutes parts à la fois et au même moment, le président se défend mollement au coup par coup, toujours sans plan d'ensemble, sans stratégie, sans volonté ni possibilité de reprendre les choses en mains. Seule inconnue à ce stade : combien de temps ce cirque va-t-il encore durer ' Le 14 juin : Le Journal officiel de la République bananière de DC (anciennement : Washington Post) annonce que «le procureur indépendant Robert Mueller enquête sur Donald Trump pour déterminer dans quelle mesure il a fait obstruction à la justice dans l'affaire russe». Le torchon favori de l'Etat profond précise que «le fait d'élargir ainsi le champ de l'enquête représente un tournant majeur» et ajoute que «les enquêteurs sont à la recherche de potentiels délits financiers chez les collaborateurs du milliardaire républicain». Simultanément, un trumpophobe fanatisé (on ne dit pas «terroriste» car il n'est pas musulman) ouvre le feu sur un terrain de baseball et blesse grièvement plusieurs personnes, dont le député républicain de Louisiane Steve Scalise, un ami du président. Même si Trump n'était pas présent sur les lieux comme on l'avait d'abord cru, c'est un peu lui qui était visé. Comme toujours en pareil cas, le tueur est liquidé avant d'avoir pu parler. Le 16 juin : Nouveau tweet présidentiel : si l'on s'en tient à la réalité, et non aux élucubrations merdiatiques, le vice-ministre de la Justice, Rod Rosenstein, a bien demandé à son chef Jeff Sessions le renvoi de James Comey (alors chef du FBI), Sessions ayant approuvé la demande avant de la faire suivre au président. Neuf jours plus tard, ce même Rosenstein a nommé Robert Mueller procureur spécial pour enquêter sur Trump. (A suivre)
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)