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Trump "incendiaire et provocateur"



Le bilan des victimes des tueries israéliennes dans labande de Ghaza s'est alourdi hier atteignant 61 morts, selon le ministère de la Santé palestinien.Le bilan des victimes des tueries israéliennes dans labande de Ghaza s'est alourdi hier atteignant 61 morts, selon le ministère de la Santé palestinien.
Ce dernier a annoncé la mort d'un enfant qui a succombé à ses blessures avant-hier par balles desforces de l'occupation lors des manifestationscontre le transfert de l'ambassadedes Etats-Unis à El Qods occupéeSelon le correspondant de l'agencepalestinienne Wafa, qui se trouvait à'hôpital Al-Shifa de la ville de Ghaza,l'enfant Adel Ibrahim, âgé de 16 ans,est décédé suite à ses blessures subieslundi pendant les manifestations sur laligne du blocus imposé par l'arméeisraélienne à l'est de la ville de Ghaza.
C'est le deuxième décès enregistrédurant la journée du mardi après celuid'un bébé palestinien décédé, selon leministère de la Santé, après avoirinhalé du gaz lacrymogène lundi pendantles heurts entre manifestants palestiniens et soldats de l'occupationisraélienne. Le bébé, Leïla al-Ghandour, était âgée de huit mois, selon cette source.
"Le nombre des martyrs tombés hier (mardi) s'est élevé à 61 dans la bande de Ghaza", a indiqué l'agence palestinienne faisant état également de plusieurs blessés par balles et de dizaines de cas d'asphyxie dans des manifestations organisées mardi matin à Hébron. Des dizaines de milliers de Palestiniens de Ghaza ont protesté lundi contrel'inauguration, le même jour, à El-Qods occupée de l'ambassade américaine. Face à eux, les forces de l'occupation israélienne ont tiré par balles réelles et lancé des gaz lacrymogène tuant lundi59 personnes, suscitant une vive condamnation internationale dénonçantun "massacre à ciel ouvert".
De virulentes critiques contre Trump
La presse française a traité le président américain Donald Trump d'"incendiaire" et de "provocateur" entransférant son ambassade à El-Qods occupée, un acte d'abandon du projet d'un Etat palestinien. "Les provocateurs sont Donald Trump et Benyamin Nétanyahou qui, en célébrant le transfert de l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem (El-Qods), actent symboliquement l'abandon du projet d'un Etat palestinien crédible", a écrit Libération, mettantl'accent sur la situation des Palestiniens de Ghaza "enfermés telles des bêtes sauvages entre mer et barbelés, sans eau ni travail". Pour Dernières Nouvelles d'Alsace, "le pire est qu'à part quelques plates réprobations, le reste du monde est impuissant quand il ne contribue pas à envenimer la situation, à l'image d'un Donald Trump qui croit malin de souffler sur les braises dès qu'une occasion se présente", tandis que La Croix interpelle la communauté internationale pour "aider à la recherche d'une issue,non de mettre de l'huile sur le feu".
Le quotidien Le Monde évoque sous le titre "Jérusalem fête son ambassade américaine, Gaza pleure ses morts" la journée de lundi. "Champagne à Jérusalem, sang à Gaza", a-t-il écrit, relevant que "tandis qu'Israël fêtait lundi son 70e anniversaire et le déménagement de l'ambassade américaine, à Gaza, 58 Palestiniens qui manifestaient à la frontière ont été tués". De son côté, Ouest-France a qualifié le transfert de l'ambassade américaine de "geste incendiaire dans une région quine manque pas de braises".
"La décision américaine de transférerson ambassade de Tel Aviv à Jérusalem (El-Qods), sans aucune contrepartie à ce jour connue, n'est pas seulement contraire à l'esprit de sept décennies de diplomatie. C'est un geste incendiaire dans une région qui ne manque déjà pas de braises", a écrit le journal, soulignantque Trump "a écrit l'histoiremais dans le sang". Nice-Matin s'est interrogé, quant à lui,sur le comportement du président américainqui "met en péril la paix dumonde". "Que faire avec le président d'un allié historique dont le comportement, de fait, met en péril la paix du monde ou fait de la géopolitique à troisballes.
C'est le cas avec la Corée du Nord de Kim Jong-un qui, après les menaces de Trump dignes d'une cour de récréation, se trouve soudain légitimé sur la scène internationale par un prochain accord avec lui. Ces décisions incohérentes ouvrent une période d'autant plus dangereuse qu'elle aggrave l'instabilité d'un monde déjà en pleine recomposition", a estimé le journal.La Voix du Nord a considéré, pour sa part, que Donald Trump "se comporte en incendiaire au milieu d'un champ d'explosifs"."Après avoir déchiré l'accord nucléaire avec l'Iran, il ouvre uneambassade américaine à Jérusalem (El- Qods) dont la moitié Est est toujours considérée comme ?occupée' par Israëldepuis 1967 aux yeux de la communautéinternationale", a-t-il relevé,déplorant qu'entre "ses promesses decampagne et les risques d'embrasement de toute une région du monde, voire de la planète entière, Donald Trump n'a aucune hésitation".
L'Algérie condamne avec "la plus grande vigueur le bain de sang"
L'Algérie condamne avec "la plus grande vigueur e bain de sang" perpétré à Ghaza par les forces d'occupation israéliennes contre des manifestants palestiniens sans défense, a affirmé hier le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "L'Algérie condamne avec la plus grande vigueur le bain de sang perpétré à Ghaza par les forces d'occupation israéliennes contre des manifestants palestiniens sans défense", a déclaré le MAE. "Face à cet abominable crime de guerre, la communauté internationale, et singulièrement le Conseil deSécurité des Nations unies, est de nouveau interpellée avec force pour assumer toutes ses responsabilités à l'égard du peuple palestinien en vue d'assurer sa protection conformément aux normes du droit international humanitaire et de réparer l'injustice qui lui est faite", a souligné la même source.
"En cette triste occasion, l'Algéries'incline devant la mémoire des valeureux martyrs de la liberté et exprime sa pleine solidarité avec le peuple palestinien endeuillé ainsi qu'avec sa direction", a soutenu la même source. L'Algérie a réitéré son soutien "total" à la cause palestinienne et au "droit inaliénable" du peuple palestiniend'établir son Etat indépendant avec Al- Qods pour capitale, a assuré le communiqué du MAE. Les Palestiniens ont manifesté pacifiquement lundi àGhaza, contre les forces d'occupation israéliennes à l'encontre, qui a commis une véritable massacre, pour exprimer leur ferme refus du transfert de l'ambassade américaine à El-Qods occupée, désapprouvé par 128 des 193 pays membres de l'Onu. Au moins 52 Palestiniens ont été tués, dont 8 enfants de moins de 16 ans par les tirs de soldats d'occupation israéliens, selon le ministère de la Santé local. De nombreux pays, dont la Grande- Bretagne, la France et la Russie, ont réprouvé l'ouverture de l'ambassade américaine à El Qods.
Reporters sans frontières saisit la CPI pour "crimes de guerre"
Reporters sans frontières (RSF) a saisi la Cour pénale internationale concernant des "crimes de guerre commis par l'armée israélienne contre des journalistes palestiniens", a annoncé hier l'ONG. RSF évoque dans un communiqué des "tirs directs de snipers de l'armée israélienne à l'encontre d'une vingtaine de journalistes palestiniens, sur le territoire de Ghaza", dans le contexte de manifestations ayant lieu à Ghaza depuis le 30 mars.
Ce dernier a annoncé la mort d'un enfant qui a succombé à ses blessures avant-hier par balles desforces de l'occupation lors des manifestationscontre le transfert de l'ambassadedes Etats-Unis à El Qods occupéeSelon le correspondant de l'agencepalestinienne Wafa, qui se trouvait à'hôpital Al-Shifa de la ville de Ghaza,l'enfant Adel Ibrahim, âgé de 16 ans,est décédé suite à ses blessures subieslundi pendant les manifestations sur laligne du blocus imposé par l'arméeisraélienne à l'est de la ville de Ghaza.
C'est le deuxième décès enregistrédurant la journée du mardi après celuid'un bébé palestinien décédé, selon leministère de la Santé, après avoirinhalé du gaz lacrymogène lundi pendantles heurts entre manifestants palestiniens et soldats de l'occupationisraélienne. Le bébé, Leïla al-Ghandour, était âgée de huit mois, selon cette source.
"Le nombre des martyrs tombés hier (mardi) s'est élevé à 61 dans la bande de Ghaza", a indiqué l'agence palestinienne faisant état également de plusieurs blessés par balles et de dizaines de cas d'asphyxie dans des manifestations organisées mardi matin à Hébron. Des dizaines de milliers de Palestiniens de Ghaza ont protesté lundi contrel'inauguration, le même jour, à El-Qods occupée de l'ambassade américaine. Face à eux, les forces de l'occupation israélienne ont tiré par balles réelles et lancé des gaz lacrymogène tuant lundi59 personnes, suscitant une vive condamnation internationale dénonçantun "massacre à ciel ouvert".
De virulentes critiques contre Trump
La presse française a traité le président américain Donald Trump d'"incendiaire" et de "provocateur" entransférant son ambassade à El-Qods occupée, un acte d'abandon du projet d'un Etat palestinien. "Les provocateurs sont Donald Trump et Benyamin Nétanyahou qui, en célébrant le transfert de l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem (El-Qods), actent symboliquement l'abandon du projet d'un Etat palestinien crédible", a écrit Libération, mettantl'accent sur la situation des Palestiniens de Ghaza "enfermés telles des bêtes sauvages entre mer et barbelés, sans eau ni travail". Pour Dernières Nouvelles d'Alsace, "le pire est qu'à part quelques plates réprobations, le reste du monde est impuissant quand il ne contribue pas à envenimer la situation, à l'image d'un Donald Trump qui croit malin de souffler sur les braises dès qu'une occasion se présente", tandis que La Croix interpelle la communauté internationale pour "aider à la recherche d'une issue,non de mettre de l'huile sur le feu".
Le quotidien Le Monde évoque sous le titre "Jérusalem fête son ambassade américaine, Gaza pleure ses morts" la journée de lundi. "Champagne à Jérusalem, sang à Gaza", a-t-il écrit, relevant que "tandis qu'Israël fêtait lundi son 70e anniversaire et le déménagement de l'ambassade américaine, à Gaza, 58 Palestiniens qui manifestaient à la frontière ont été tués". De son côté, Ouest-France a qualifié le transfert de l'ambassade américaine de "geste incendiaire dans une région quine manque pas de braises".
"La décision américaine de transférerson ambassade de Tel Aviv à Jérusalem (El-Qods), sans aucune contrepartie à ce jour connue, n'est pas seulement contraire à l'esprit de sept décennies de diplomatie. C'est un geste incendiaire dans une région qui ne manque déjà pas de braises", a écrit le journal, soulignantque Trump "a écrit l'histoiremais dans le sang". Nice-Matin s'est interrogé, quant à lui,sur le comportement du président américainqui "met en péril la paix dumonde". "Que faire avec le président d'un allié historique dont le comportement, de fait, met en péril la paix du monde ou fait de la géopolitique à troisballes.
C'est le cas avec la Corée du Nord de Kim Jong-un qui, après les menaces de Trump dignes d'une cour de récréation, se trouve soudain légitimé sur la scène internationale par un prochain accord avec lui. Ces décisions incohérentes ouvrent une période d'autant plus dangereuse qu'elle aggrave l'instabilité d'un monde déjà en pleine recomposition", a estimé le journal.La Voix du Nord a considéré, pour sa part, que Donald Trump "se comporte en incendiaire au milieu d'un champ d'explosifs"."Après avoir déchiré l'accord nucléaire avec l'Iran, il ouvre uneambassade américaine à Jérusalem (El- Qods) dont la moitié Est est toujours considérée comme ?occupée' par Israëldepuis 1967 aux yeux de la communautéinternationale", a-t-il relevé,déplorant qu'entre "ses promesses decampagne et les risques d'embrasement de toute une région du monde, voire de la planète entière, Donald Trump n'a aucune hésitation".
L'Algérie condamne avec "la plus grande vigueur le bain de sang"
L'Algérie condamne avec "la plus grande vigueur e bain de sang" perpétré à Ghaza par les forces d'occupation israéliennes contre des manifestants palestiniens sans défense, a affirmé hier le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "L'Algérie condamne avec la plus grande vigueur le bain de sang perpétré à Ghaza par les forces d'occupation israéliennes contre des manifestants palestiniens sans défense", a déclaré le MAE. "Face à cet abominable crime de guerre, la communauté internationale, et singulièrement le Conseil deSécurité des Nations unies, est de nouveau interpellée avec force pour assumer toutes ses responsabilités à l'égard du peuple palestinien en vue d'assurer sa protection conformément aux normes du droit international humanitaire et de réparer l'injustice qui lui est faite", a souligné la même source.
"En cette triste occasion, l'Algéries'incline devant la mémoire des valeureux martyrs de la liberté et exprime sa pleine solidarité avec le peuple palestinien endeuillé ainsi qu'avec sa direction", a soutenu la même source. L'Algérie a réitéré son soutien "total" à la cause palestinienne et au "droit inaliénable" du peuple palestiniend'établir son Etat indépendant avec Al- Qods pour capitale, a assuré le communiqué du MAE. Les Palestiniens ont manifesté pacifiquement lundi àGhaza, contre les forces d'occupation israéliennes à l'encontre, qui a commis une véritable massacre, pour exprimer leur ferme refus du transfert de l'ambassade américaine à El-Qods occupée, désapprouvé par 128 des 193 pays membres de l'Onu. Au moins 52 Palestiniens ont été tués, dont 8 enfants de moins de 16 ans par les tirs de soldats d'occupation israéliens, selon le ministère de la Santé local. De nombreux pays, dont la Grande- Bretagne, la France et la Russie, ont réprouvé l'ouverture de l'ambassade américaine à El Qods.
Reporters sans frontières saisit la CPI pour "crimes de guerre"
Reporters sans frontières (RSF) a saisi la Cour pénale internationale concernant des "crimes de guerre commis par l'armée israélienne contre des journalistes palestiniens", a annoncé hier l'ONG. RSF évoque dans un communiqué des "tirs directs de snipers de l'armée israélienne à l'encontre d'une vingtaine de journalistes palestiniens, sur le territoire de Ghaza", dans le contexte de manifestations ayant lieu à Ghaza depuis le 30 mars.


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