Troubles intellectuels, passagers ou pathologiques

L'attente reflet de l'intelligence est une qualité déterminante pour la compréhension, l'observation et l'assimilation des connaissances. La déconcentration généralement involontaire, est due à des sollicitations exagérément nombreuses et multiformes.On dit que ce phénomène qui annihile pour un temps une faculté indispensable à la prise de conscience de l'environnement ou du monde qui nous entoure, peut avoir pour origine le rêve qui nous entoure, peut avoir pour origine le rêve, sinon les technologies modernes nous empêchent de nous concentrer sur les vrais problèmes qui nous hantent, ou d'envisager un quelconque projet d'venir. On en voit les résultats par l'abêtissement ou le syndrome de la déconcentration. Des indicateurs de dégradation des relations Quels résultats peut espérer un étudiant ou quiconque doit écouter pour comprendre lorsqu'il est tout le temps déconcentré. Des gens racontent au cours d'un test psychotechnique que lorsqu'ils leurs arrivent de prendre un livre à consulter obligatoirement dans le cadre d'un examen ou pour l'amour de la lecture, ils perdent les pédales dès qu'ils ont fini de lire la première page, et au fur et à mesure qu'ils s'obligent à lire, ils constatent amèrement qu'ils n'ont rien retenu au bout de la vingtième ou de la cinquantième page. Et à cause de cet handicap inexplicable pour eux, ils ne s'appartiennent plus et vont jusqu'à perdre le sens de la logique dans tout, compris dans les relations avec les autres. Mais il y a autant d'individus que de causes de déconcentrations. On rêve tous d'avoir une vie équilibrée grâce à un entourage affectueux et à l'entraide, facteurs d'union familiale et sociale. Même les conversations au quotidien ont perdu de leur charme, les partenaires à l'échange étant trop sollicités par les nombreux emails, SMS, sonneries, wifis, courriels. La dispension de notre attention est telle que nous avons l'impression d?être avec ceux qui nous entourent. Que de fois avons-nous vu des participants à des débats, des étudiants entrain d'appuyer sur des touches donnant l'impression d'agir sous la pression d?une obsession. Mais dans tout ce cadre de vie, y-a-t-il un temps pour réfléchir ' Et privé de cette qualité naturelle qui élargit les horizons et fait repenser la vie, l'homme est devenu dépendant. Au bout d'un certain nombre d'années de blocage intellectuel, l'homme fini par être déshumanisé ou désespéré . La réflexion et l'attention, fondements du bonheur L'homme est sorti de l'état primitif en se libérant de toutes les contraintes grâce à la pensée sans laquelle il n'y a point d'évolution vers une vie meilleure. Sans l'attention, la réflexion, l'observation, le raisonnement, c'est la stagnation culturelle. C'est ce qui se passe aujourd'hui avec les messages automatiques, l'incapacité à réfléchir va qu'on ne lit plus et qu'on ne fait plus de travail de réflexion personnelle. La nouvelle génération est celle de l'automatique de l'enrichissement facile, de la baise de niveau de réflexion ou de mémorisation, de l'égoïsme pur et dur qui bannit toute forme d'altruisme ou de compassion humanisantes. L'auditif, par exemple par le portable tout le temps collé à l'oreille rend incapable de retrouver la tonalité de la voix de l'émotion et de la sensibilité. Le cerveau a une quantité de traitements d'activités indépendantes de la volonté qu'il n'arrive pas à mémoriser alors qu'il en est le siège. Il est comme une machine surchauffée par un excès de sollicitations pouvant atteindre le seuil de saturation. En psychologie, on parle de plasticité du cerveau signifiant la capacité qu'un sujet de déstructurer un ensemble et à le restructurer selon une forme différente et programmé pour un certain nombre qu'il n'y a plus de frontières entre espace et temps. Pendant un temps, des SMS se suivent alors qu'on a le plus besoin de concentration pour permettre à ceux qui les reçoivent ou les composent d'apprécier de déguster des aliments, d'éprouver du plaisir, de se reposer pour se recréer, de vivre le plus intensément possible la vie qui nous fuit. C'est l'excès de sollicitations pour le cerveau y compris pendant les repas qui créé le surmenage et rend dépressif.