Trottoirs et espaces publics squattés

Les citoyens reprochent à leurs élus locaux de fermer l'?il devant l'incivisme des commerçants qui occupent illicitement les rues de Hassi R'Mel. En effet, il ne reste presque aucun trottoir libre pour les piétons du fait des marchandises que les commerçants étalent sur la voie publique. Ainsi, ce chef-lieu de daïra offre aujourd'hui un visage pour le moins désolant.Et pour cause, les commerçants squattent les trottoirs, rendant la circulation des piétons impossible. Le plus beau est que cette occupation illégale des espaces semble se faire dans l'indifférence des pouvoirs publics.
Les indélicats propriétaires de magasins d'alimentation générale, d'habillement ou d'électroménager, ne se gênent pas pour faire les extensions à l'extérieur de leurs locaux et y exposer leurs marchandises. Pis encore, certains commerçants ont procédé carrément à des aménagements sur les trottoirs en y érigeant les extensions et les séparations avec les toitures et clôtures en fer.
Un phénomène qui prend de l'ampleur dans cette zone industrielle qui abrite l'un des plus grands gisements gaziers du monde, classée de surcroît, zone à risques majeurs, où le commerce informel s'est durablement installé. En tout état de cause, cette situation a engendré des encombrements énormes en ville.
En raison de la difficulté de circuler sur les trottoirs, les piétons prennent d'assaut, à leurs risques et périls, les chaussées au détriment des automobilistes qui sont contraints de s'immobiliser pour leur céder le passage. Du côté des commerçants interrogés, le commerce informel est en grande partie responsable de l'occupation des trottoirs dans la majorité des rues de Hassi R'Mel.

BOUHAMAM AREZKI