Algérie

Trop de paradoxes tuent les paradoxes



Trop de paradoxes tuent les paradoxes
Le premier paradoxe est connu, il s'agit d'un pays, riche en ressources naturelles, grand comme une exoplanète et rempli d'hommes et de femmes alphabétisés et formés. Nation jeune, pleine de potentiel et moderne malgré ce que l'on dit, capable de tout, avec ce résultat connu aussi, une très piètre performance, un pays très peu autonome, parmi les principaux importateurs au monde de blé et de lait, qui fait beaucoup moins bien en terme de PIB/habitant que des voisins moins bien lotis.Quand le pétrole baisse, les carences se révèlent, comme cette pauvre famille de Djelfa dernièrement admise à l'hôpital pratiquement morte de faim. Le deuxième paradoxe est tout aussi connu, pourquoi une nation si vigoureuse, si jeune, bagarreuse, énergique et debout, prête à se battre à l'autre bout du monde pour son drapeau, au Soudan pour un match ou aux Etats-Unis pour Ikram, est-elle dirigée par un vieil homme dans un forêt, assis sur un fauteuil roulant, qui ne parle plus à son peuple, ne se déplace plus et gère simplement les réseaux en attendant la mort 'Le troisième paradoxe est celui-ci : pourquoi un pays si chaud s'habille si lourdement ' Pourquoi un pays où il fait 45°C tient-il autant à revêtir chacun, surtout chacune, d'épaisses fourrures que même un ours d'Alaska refuserait de porter, posant chaque été autant de problèmes liés à la plage, aux parasols, aux maillots pour les femmes, à la sécurité et autres travers impossibles à comprendre au Groenland où il fait le centième de cette température et seulement quelques jours par an ' A quoi sert d'avoir 1400 kilomètres de côte en pleine Méditerranée pour finalement posséder si peu de plages dans les grandes villes et créer autant de polémique en dehors de ces villes sur comment faut-il aller à la plage, y associant cette controverse de Valladolid : les femmes ont-elle une âme quand il fait chaud ' Oui, mais quel rapport entre ce troisième paradoxe et les deux premiers ' Aucun. Il fait vraiment chaud, c'était justement le quatrième paradoxe.


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