La réglementation qui gère et organise l'installation de ralentisseurs sur la voie publique est quotidiennement bafouée.A la cité El Wouroud dans la commune de Bab Ezzouar, les habitants ont installé par leur propre initiative plusieurs ralentisseurs à l'entrée de la cité. Les automobilistes qui rejoignent la cité par cette voie principale mettent leurs véhicules à dure épreuve, car ces ralentisseurs sont abrupts, qui plus est, non signalés en amont et ne sont peint d'aucune couleur fluorescente.
De nuit, les automobilistes qui ne connaissent pas la cité, affligent à la suspension de leurs voitures de dures contusions, «le nombre de ces dos-d'âne est ahurissant, d'où le désagrément causé aux voitures», disent les habitués de la route, «les autorités locales sont appelées à faire le travail qui est le leur en matière d'organisation de la voie publiques. Si toute un chacun se mettait à installer des ralentisseurs devant chez lui, se sera l'anarchie», ajoutent-ils.
Outre cette voie principale, un autre accès à la cité longeant la station de production électrique de la Sonelgaz est également ponctué de dos-d'âne. L'écart laissé entre un ralentisseur et un autre ne dépasse une quinzaine de mètres. En plus des désagréments causés pour les automobilistes, il arrive que les eaux de pluie se stagnent entre les ralentisseurs.
Rappelons au passage que l'installation de ralentisseurs sur la voie publique est soumise à une autorisation délivrée par les autorités locales, qui sont d'ailleurs seules habilitées à procéder à leur installation. Cependant, les habitants de cette cité ont pris l'initiative de mettre en place ces dos-d'âne qui sont de toutes les formes et de toutes les dimensions, pénalisant de surcroît les automobilistes, «en installant ces ralentisseurs, les habitants essayent de protéger leurs enfants des voitures. Mais oublis que la route n'est pas une aire de jeux», se plaisent-ils à dire.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 04/10/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K S
Source : www.elwatan.com