Algérie

Troisième journée de psychiatrie libérale



20% des actes criminels et suicidaires commis par des schizophrènes L’association algérienne des psychiatres d’exercice privé, a tenu, ce jeudi, au niveau de l’hôtel du Sheraton, la troisième journée nationale de psychiatrie libérale, sous le thème «Schizophrénie, enjeux et perspectives thérapeutiques». Les intervenants, des spécialistes algériens et étrangers, ont abordé la psychiatrie moderne et ont défini la schizophrénie en tant que psychose, une maladie mentale qui est presque totalement ignorée de la personne qui en souffre et qui se caractérise par une double personnalité. Le malade, expliqueront les intervenants, a une personnalité divisée en deux et ne s’adapte plus au mode réel. D’autre part, ils reviendront sur la chimiothérapie de la schizophrénie, faisant la comparaison entre le passé de cette dernière, son présent et ce qui est prévu dans l’avenir, un thème présenté par le professeur Lorca un spécialiste étranger. Par ailleurs, l’évolution du concept de cette dernière sera également à l’ordre du jour, où le débat permettra aux spécialistes présents de présenter les différents cas qu’ils ont eu à traiter et à prendre en charge. La relation entre le schizophrène et son psychiatre a été notamment débattue. Outre le traitement médical qui est impératif, une relation lie le malade à son médecin, a-t-on expliqué et d’ajouter que le médecin tente toujours d’établir les causes de la pathologie dont souffre son malade et parfois il remonte aussi loin que possible dans sa vie. Pour le traitement médical, les spécialistes algériens expliqueront qu’il est disponible au niveau des structures de santé mentale. D’un autre côté, selon un spécialiste, le professeur Yazri «20% des actes criminels et suicidaires sont attribués à des personnes souffrant de schizophrénie». Ces derniers, dira ce médecin, se trouvent dans des états dépressifs sévères. Ils peuvent, dans certains cas, s’attaquer à autrui et oublier par la suite, l’acte qu’ils ont commis. Ils enfouissent au plus profond d’eux-mêmes ce qu’ils viennent de commettre, donnant ainsi l’apparence de personne tout à fait normale, a déclaré cet intervenant. A été abordé par un autre, la schizophrénie et le cannabis, la prise en charge de ces malades devenus dépendants de drogue. Ces cas-là sont enregistrés parmi les schizophrènes livrés à eux-mêmes et sans aucune aide familiale ou médicale.


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