Algérie

Trois vétérinaires mis en cause



Trois vétérinaires mis en cause
Beaucoup de familles ont préféré jeter leur moutonDes vétérinaires appelés à s'expliquer sur ces anomalies ont privilégié la piste de l'utilisation d'hormones de croissance.Le scandale de la viande du mouton de l'Aïd qui a viré au vert commence à livrer ses secrets. Les premiers résultats de l'enquête menée par les services de la Gendarmerie nationale et de la police, font ressortir que trois vétérinaires du centre du pays ont été arrêtés dan le cadre de cette enquête pour avoir commercialisé des produits dopants qui seraient cancérigènes. Ainsi, ces premières révélations expliquent l'ampleur assez limitée des cas de viande putrifiée, puisqu'il a été dénombré quelques milliers de bêtes atteintes sur les 4,5 millions sacrifiés le jour de l'Aïd S'exprimant sur cette question, le ministre de l'Agriculture, Abdesslam Chelgham, a affirmé hier, que «l'affaire de la viande du mouton de l'Aïd El Adha qui a tourné cette année au vert dans plusieurs régions du pays suscitant une grande panique auprès des citoyens est au niveau de la Gendarmerie et de la Sûreté nationales. Les scientifiques des laboratoires de ces deux institutions sont en train de travailler sur les échantillons prélevés et d'effectuer les recherches nécessaires. Qu'on les laisse travailler et terminer leurs recherches. Après on en parlera, mais pas avant».L'utilisation de ces produits destinés à renforcer la masse musculaire a engendré des effets néfastes ayant conduit à la détérioration de la viande des moutons sacrifiés.C'est quelques jours après le Sacrifice de l'Aïd El Adha que le phénomène a été signalé via les réseaux sociaux à travers plusieurs wilayas du pays. Les services vétérinaires du ministère de l'Agriculture ont été informés qu'un phénomène de putréfaction de la viande de moutons sacrifiés a été constaté dès le deuxième jour de cette fête. En effet, Les faits ont été relevés notamment à Alger, Boumerdès, Chlef, Constantine et Blida. Le nombre de moutons concerné par ce phénomène n'était pas certes élevé, mais les consommateurs risquaient gros pour leur santé. «Il s'agissait de quelques milliers de têtes», sur les 4.5 millions de bêtes sacrifiées. C'est ainsi que les services vétérinaires ont alors effectué des prélèvements au niveau du laboratoire central vétérinaire, alors que d'autres échantillons ont été envoyés aux laboratoires de la Gendarmerie nationale plus performants pour ce genre d'opérations.Dans un premier, temps, les soupçons se sont orientés vers certains éleveurs de l'ouest du pays. Des vétérinaires appelés à s'expliquer sur ces anomalies ont privilégié la piste de l'utilisation d'hormones de croissance, une pratique interdite en Algérie.Interrogé sur ces anomalies, le directeur des services vétérinaires du ministère, Karim Boughalem a fait savoir que près de 2000 vétérinaires avaient été mobilisés, durant l'Aïd-el-Adha, au niveau des abattoirs et dans des quartiers de certaines communes: «Rien n'a été signalé. Ce qui nous fait dire qu'on peut écarter l'existence d'une maladie animale.»'


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