Algérie

Trois sociétés de leasing présentent leur mode de financement



Trois sociétés de leasing présentent leur mode de financement
Trois sociétés de leasing sont présentes à ce Salon qui devra clôturer demain. Il s'agit de la société Arab Leasing Company, une filiale créée en partenariat entre la Cnep-Banque et la banque du Golf, ABC. La seconde, une société par actions, est une joint-venture entre les banques publiques, le CPA, la Badr et la Société algéro-saoudienne d'investissement et la SNL, la Société nationale du leasing. Ces sociétés financières proposent aux clients un mode de financement nouveau, le paiement échelonné, via ce qu'on appelle le crédit-bail qui a été introduit il y a quelques années en Algérie pour permettre aux entreprises, aux particuliers (les professions libérales) d'acquérir un équipement pour leur activité avec un système de location. La société de leasing achète l'équipement et le cède à son client moyennant un loyer, selon un contrat qui s'étale sur une période de 3 à 7 ans. A la fin de cette échéance, le bien d'équipement est transféré au client, moyennant un pourcentage qui diffère d'une société à l'autre. Il est, concurrence oblige, autour de 1% de la valeur du bien pour les uns et au « dinar symbolique » pour les autres. Le principal argument, chez ces managers, c'est le délai de traitement du dossier qui prime. Ilest de 21 jours chez les uns et de « 7 jours seulement lorsque le dossier est complet », nous dit un chargé de vente. La pratique est, elle aussi, différente d'une compagnie à une autre. Certains offrent l'assurance tous risques au client pour couvrir un éventuel sinistre. Selon le chargé d'affaires d'Arab Leasing Company, Aït Saâda, « il y a beaucoup de demande sur ce nouveau type de financement » par les clients qui insistent surtout sur « l'existence ou non du taux d'intérêt ». Le leasing connaît « une croissance d'année en année en Algérie », ajoute-t-il mais sans donner des précisions sur les chiffres réalisés par la compagnie qui, dit-il, « est la première sur le marché du crédit-bail depuis 2003. » La société dispose de quatre agences : deux à Alger, une à Sétif et une autre à Oran pour se rapprocher de la clientèle mais fait aussi « du démarchage in situ auprès des PME, des grands groupes industriels, des cliniques », explique-t-il. Pour la représentante de Idjar, ce sont les mêmes réponses et les mêmes arguments qui ressortent. Effectivement, c'est le n?ud gordien, « plusieurs clients se renseignent sur cette formule de crédit ». « Nous finançons les équipements du bâtiment et des travaux publics, le matériel industriel et roulant, l'équipement médical et agricole », détaille-t-elle. Idjar, qui a été lancée il y a trois années seulement, a déjà lorgné les grandes organisations patronales pour avoir l'exclusivité sur les carnets de commandes de milliers de PME plus exactement dans le bâtiment qui connaît un boom. Il s'agit d'une convention signée il y deux années avec l'Association générale des entrepreneurs algériens pour financer l'achat d'équipements. Parmi les autres conditions imposées aux demandeurs d'un crédit-bail, il y a aussi, dans le dossier, le bilan de deux années pour le financement d'un équipement et d'une année lorsqu'il s'agit de l'acquisition d'un simple véhicule (pour les professionnels). Les sociétés de financement exigent aussi du client un loyer majoré dès le premier remboursement qui oscille entre 10 et 30%. Cela n'empêche, comme nous l'ont expliqué nos interlocuteurs, « l'intérêt de la part d'une large clientèle est certain pour ce type de financement » qui a acquis d'année en année plusieurs améliorations, pour mieux le vulgariser, aux plans réglementaire et fiscal notamment, la déductibilité de la TVA.




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