Trois secteurs en grève SOLIDARITE NATIONALE, ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET ASSURANCES

Les travailleurs revendiquent l'amélioration de leur situation socioprofessionnelle.
Depuis hier, au moins trois secteurs sont en grève de trois jours successifs ou plus.
Il s'agit du secteur de la solidarité nationale, de l'enseignement supérieur et des assurances.
Par ces mouvements de protestation, les travailleurs de ces secteurs veulent exprimer clairement leur mécontentement quant à leur présentes conditions de travail qu'ils qualifient de «situation catastrophique».
Dénonçant la discrimination entre les secteurs, ils demandent l'intervention du Premier ministre M.Abdelmalek Sellal, afin qu'il satisfasse leurs revendications «légitimes» que leurs tutelles respective ont été incapables d'exhausser depuis 2008.
Pour les travailleurs de la solidarité nationale, le porte-parole de la Fédération nationale des personnels du secteur de la solidarité nationale et de la famille, affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), M.Bougerra Farid, joint par téléphone, a affirmé hier que le taux de suivi de la grève nationale a atteint, la matinée, un taux de plus de 85%. Il a assuré que «tous les personnels du secteur tiennent plus que jamais à ce que leur mouvement de protestation dure jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications». Et d'ajouter: «La décision d'entamer une grève illimitée sera prise demain lors de la réunion du conseil national qui sera consacrée à l'évaluation de notre mouvement.»
Le secteur de l'enseignement supérieur est également secoué par une grève de cinq jours à partir d'hier, et ce, après un sit-in tenu devant la tutelle le 13 avril dernier par les adhérents de la Fédération nationale des personnels du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap).
Par ailleurs, les travailleurs du secteur public des assurances, à savoir ceux de la Caat, la Caar, la SAA et l'Assur-Immo ont observé une journée de protestation réclamant leurs droits, notamment l'augmentation des salaires à l'instar d'autres secteurs. Ils menacent d'enclencher d'autres protestations et d'aller vers des grèves jusqu'à l'obtention de leurs droits légitimes.