Algérie

Trois réseaux d'avortement démantelés




 
L'une des affaires révélée concerne la présidente d'une association ayant pour objectif déclaré l'aide à  l'insertion des personnes handicapées. La mise en cause, âgée de 29 ans, dirigeait en réalité un réseau d'avortement clandestin à  Draria, selon le représentant de la gendarmerie. Selon l'enquête, cette femme a transformé le siège de son association en clinique, en collaboration avec une fonctionnaire de l'hôpital de Beni Messous. Elle a été arrêtée en flagrant délit, lors de l'intervention menée par les éléments de la Gendarmerie nationale. Lors de la même opération,  trois autres femmes ont été arrêtées : une sage-femme, une femme de ménage qui prêtait assistance lors des «opérations» et une jeune femme de 22 ans venue solliciter les services de ce réseau. L'enquête s'est soldée par ailleurs par l'arrestation d'un fonctionnaire (58 ans)  du service de génécologie de l'hôpital de Beni Messous et d'un agent de sécurité (46 ans) du même établissement. Ces derniers vendaient les comprimés (Cytotec) à  4000 DA l'unité. Suite à  cette investigation, 40 comprimés de Cytotec ont été saisis.
Un autre réseau démantelé à  Dely Ibrahim impliquait… un tôlier. Ce dernier commercialisait des comprimés de la même marque. Le mis en cause, qui n'a pas révélé les noms de ses acolytes, a été présenté le 29 décembre 2010 devant le parquet, qui a ordonné sa mise en détention le 30 décembre.
La troisième affaire traitée par la gendarmerie implique deux hommes, dont un n'est toujours pas identifié.    
             
 


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