Trois mosquées cherchent restaurateurs

En l'absenced'entreprises spécialisées dans la restauration d'édifices classés monumentshistoriques, la majorité des projets retenus à Oran sont en stand by.C'est le casparticulièrement des mosquées du Pacha, de Sidi El-Houari et Abdellah IbnSalam, connue sous le nom de Cheikh Zoubir. Cette dernière, pour rappel, estfermée depuis près de deux ans pour le lancement de travaux de restauration etd'aménagement. Seulement, et de l'avis du directeur des Affaires religieuses,ce projet, ne relevant plus de sa compétence, a été confié à la direction del'Urbanisme. Idem pour les mosquées du Pacha et de Sidi El-Houari, dont lesprojets de restauration sont chapeautés par la direction de la Culture. Si laquestion du financement est réglée, étant donné que les fonds sont disponiblesavec en plus une contribution financière de 80.000 dollars de l'ambassade US àAlger, les maîtres d'oeuvre buttent sur les éternels avis d'appel d'offresinfructueux comme c'est le cas de la mosquée Ibn Salam. Selon le directeur desAffaires religieuses, le recours à une consultation restreinte pour faireaboutir ce projet est dans l'immédiat la seule alternative. Interrogé surl'éventualité de faire appel à des entreprises spécialisées étrangères, ledirecteur nous fera savoir que cette option nécessite d'importantes rallongesfinancières car, faire venir un opérateur étranger exige d'autres sacrificesfinanciers. En somme, ils'agit d'une véritable situation d'impasse et ce sont encore une fois lesnombreux citoyens qui sont pénalisés en ce sens qu'ils doivent se déplacer versd'autres quartiers pour accomplir leurs prières. Abstraction faite de cetaspect, ce sont des monuments historiques de référence qui sont en continuelledéperdition.