Algérie

Trois expositions inédites dont une dédiée à l'Algérie



Trois expositions inédites dont une dédiée à l'Algérie
Dans le cadre de la cinquième édition du Festival international d'art contemporain (Fiac), le Musée des arts moderne et contemporain d'Alger (Mama) accueillera trois expositions inédites, en l'occurrence celle du Momrta (Museum of manufactured response to absence), de Charles Gaines Martin intitulée «Because of Algiers» (Pour Alger), et celle d'Andreas Helmut Rost, baptisée «Niemeyer revisité».La première exposition de Momrta («Le musée des objets répondant à l'absence») aété conçue pour remédier à l'absence de personnes et de documents témoignant del'histoire des Palestiniens au Koweït. Ces derniers ont constitué depuis leur arrivée en 1936, une communauté dynamique, et ce jusqu'à leur départ en masse en 1990, soulignent les organisateurs. Ainsi, le Momrta explore cette absence à travers une collection d'objets commandés qui évoquent délibérément, et de ce fait rappellent, la décadence de l'âge d'or de la société koweïtienne et palestino-koweïtienne. Le Momrta est une autorité indépendante qui «après réflexion, détermine qui a le droit de concevoir un tel musée. Il incarne une promesse, celle de retracer une histoire vulnérable et de réunir les conditions d'un musée». Dès lors, ses objets sont similaires à ceux requis par n'importe quel autre musée, et sont aussi inextricablement liés à l'existence des Palestiniens au Koweït qu'à la nature universelle, collective, individuelle, et discutable des objets exposés dans n'importe quel autre musée.La démarche est qu'après la prise en compte de l'absence d'images collectives, de récits et d'archives, la mémoire est considérée comme le principal point de référence pour les objets de ce musée. «Fragile et fragmentée, il s'agit làd'une mémoire accumulée, décomposée, rassemblée, et parfois perdue. Les objets du musée réunissent des fragments de ce passé recollé afin de reconnaître et de donner du sens au présent.» Au final, cet état de fait leur confère une apparence à la fois réelle, impossible et irréaliste, et ?uvre également à imaginer et à récupérer l'histoire et l'héritage des Palestiniens au Koweït.Quand à la deuxième exposition organisée dans le cadre du 5e Fiac, elle est proposée par l'artiste Charles Gaines Martin Charles (Chuck Martin). Photographe, metteur en scène, écrivain et maître de conférences, M. Martin a été président du département de littérature à l'Ecole de Queens de l'Université de New York. Les organisateurs de l'exposition soulignent dans la présentation de cet événement que Charles Martin découvre Alger en 2009 lors du Festival culturel Panafricain. Il y revient en 2010. Ses nouveaux amis lui font découvrir une ville pleine de panoramas, d'artisans et de nuits splendides. Alger lui a révélé de nouvelles images, lui a rappelé son enfance, sa maison et ses endroits préférés. Ses photos font partie des collections du Musée d'art moderne de New York et d'autres institutions. Ses expositions collectives incluent: le Musée d'art moderne, le Musée des arts de Brooklyn et l'institution Smithsonian/MuséeAnacostia de Washington. Ses expositions en solo incluent des galeries, des musées, et des universités à Rio de Janeiro, Mato Grosso, Paris et New York. Il présentera en janvier 2014 une nouvelle expo à la Galerie Imã, São Paulo, où, en juillet 2013, il y eu une réception pour son livre Because of Algiers.Dans la 3e exposition, qui sera inaugurée samedi prochain, Andreas Helmut Rost rendra hommage au célèbre architecte brésilien Niemeyer. A travers cette exposition, Andreas Rost recherche des moments pendant lesquels la réalité parle d'elle-même. Ainsi : «Pendant des années, il a photographié les villes de l'Allemagne de l'Est et Berlin, à la recherche d'images de personnes, guettant la relation des uns avec les autres. Des relations chargées des tentations et des émotions que les grandes villes réservent à leurs habitants.»Sur le thème de l'absence, il est également prévu une journée d'études au Mama, le 15 décembre prochain, sur la thématique «Contre l'absence», avec des intervenants et spécialistes venus de plusieurs pays, dont le Dr Mai Al-Nakib du Koweït, avec sa conférence «Palestiniens au Koweït : jusqu'où' », Yehia Sewailam d'Egypte qui parlera de l'art contemporain palestinien au Koweït et la libanaise Kristine Khouri qui abordera «L'exposition internationale pour la Palestine de 1978».En marge de l'exposition, la chorégraphe et danseuse Nacera Belaza présentera, lundi prochain, au Mama à 14h, une performance en duo avec Dalila Belaza.S. B.




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