Outre le manque d'examinateurs, l'absence de circuits constitue l'unedes contraintes majeures que rencontrent les responsables des auto-écoleset les candidats.Les auto-écoles à Bouira tournent au ralenti depuis plusieurs mois. Le nombre insuffisant d'examinateurs a fait que les candidats pour l'obtention du permis de conduire passent un seul examen par mois au lieu de quatre, comme le prévoit la réglementation. Depuis plus de six mois, seuls trois examinateurs couvrent le territoire de la wilaya. Une situation qui met dans l'embarras à la fois les patrons des auto-écoles et les candidats. Les premiers pour avoir de moins en moins de bénéfices pour s'acquitter des charges mensuelles, dont les impôts et les salaires des employés, etc., et les seconds qui voient la durée d'obtenir le permis de conduire se prolonger de deux, voire à trois mois.Pour débattre de cette situation et surtout interpeller les responsables du secteur, le syndicat des auto-écoles de Bouira, affilié à l'Ugta, a tenu samedi dernier, une assemblée générale au théâtre communal Salah Sadaoui. «Une seule session d'examen par mois n'est pas bénéfique pour l'auto-école. Les examens sont la seule rentrée d'argent sur laquelle peut compter une auto-école. Mais à ce rythme, les choses deviennent de plus en plus compliquées. On n'arrive pas à s'acquitter des différentes charges», a souligné Ali M'hidi, président du syndicat. Il ajoute que cette situation perdure depuis plusieurs mois. «Cela nous crée beaucoup de problèmes avec les candidats. Ils veulent passer des examens et en finir avec le permis de conduire dans les meilleurs délais», note le représentant syndical. Pour pallier à ce manque, le syndicaliste a affirmé qu'il faudra au minimum 7 à 8 examinateurs.Chose pourtant réalisable dans l'immédiat, puisque une promotion de 93 examinateurs a été formée, à l'échelle nationale, et qui n'attend que les affectations pour commencer à travailler. Cela traîne depuis le mois de janvier dernier, affirme-t-on. Outre le manque d'examinateurs, l'absence des circuits constitue l'une des contraintes que rencontrent les responsables des auto-écoles et les candidats. Il faut souligner que les circuits ne sont dotés d'aucune commodité à travers plusieurs communes. Au chef-lieu de wilaya, où sont recensées 70 auto-écoles, les autorités ont mis à leur disposition, de façon provisoire, le parking du stade Rabah Bitat et ce depuis 2006. «Nous attendons que des autorités nous aménagent un endroit où nous pouvons travailler dans de bonnes conditions. Nous payons les impôts et nous apprenons aux gens la bonne conduite sur les routes, ils doivent prendre en charge nos doléances», souligne un patron d'auto-école.L'autre point qui ne cesse de mécontenter ces professionnels, c'est l'ouverture de nouvelles écoles, notamment dans la ville de Bouira. Si la loi autorise l'ouverture d'une auto-école pour 6000 habitants, au chef-lieu de wilaya, on en est très loin de cette règle. Sur les 170 écoles que compte la wilaya, près de la moitié est installée au niveau de la commune de Bouira. «C'est bien d'accorder de nouveaux agréments, mais il faut accompagner tout ça avec des moyens adéquats», soutient le syndicaliste. Pour le directeur des transports, la fin du calvaire des auto-écoles et des candidats n'est qu'une question de quelques jours. Les dossiers des nouveaux examinateurs sont au niveau de la fonction publique. Quant aux circuits, le même responsable affirme que deux centres d'examens seront ouverts incessamment à Bouira et Lakhdaria.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 07/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali Cherarak
Source : www.elwatan.com