Trois auberges de jeunes à Oran : L'insuffisance des structures d'accueil

Pour une ville comme Oran comptant près de deux millions d'habitants avec plus d'une centaine de milliers d'étudiants, trois auberges de jeunes sont actuellement ouvertes et auxquelles on peut ajouter le bloc d'accueil sis à la rue Mirauchaux, en plein centre de la ville. Pour l'heure, et dans ce domaine, la wilaya d'Oran dispose des auberges de cap Falcon, Belgaïd et Es-Seddikia. Cela paraît dérisoire, estiment des jeunes activant au sein d'associations juvéniles et qui, de par leurs contacts internationaux, souhaitent que le nombre de ces auberges augmente d'autant que les actuels responsables locaux s'efforcent de donner à Oran, la double dimension de métropole régionale et de ville méditerranéenne. Certes, il y a une année, une autre auberge a été ouverte à Belgaïd, à quelques encablures du pôle universitaire, ainsi que du cyberparc, appelé à devenir une attraction régionale. Selon Anissa Chebki, la chargée de communication de l'Office des établissements de jeunes, le plan de charge de ces structures demeure attractif du fait qu'en plus des conditions d'accueil, des programmes d'animation culturelle sont mis en place et incontestablement en cette période estivale, l'auberge des jeunes de Cap Falcon a été très sollicitée. L'auberge en question est située dans une zone d'extension touristique, sur la route qui mène vers les Andalouses et dispose d'accès rapides aux plages avoisinantes: Breton, Pilota et les Dunes. Les jeunes qui fréquentent cette auberge bénéficient également d'une vue sur le phare de Cap Falcon, érigé en 1865, et les petites îles de Paloma et les Chameaux. En plus de ces atouts, l'auberge offre des espaces de détente, avec un accès à internet. Les pensionnaires ont ainsi le choix varié des activités proposées, allant du beach-volley, aux randonnées pédestres en passant par la voile et la plongée sous-marine. Ainsi, le secteur de la jeunesse et des sports ne se limite pas, comme on veut le prétendre, aux activités sportives, mais également aux activités juvéniles, comme c'est le cas des centres de loisirs scientifiques de l'USTO qui offrent un espace de liberté et d'innovation pour des génies en herbe.