Dans son audience
de jeudi dernier, le tribunal correctionnel de Constantine a traité une affaire
de «vol qualifié».
Selon ce qui a été rapporté par l'ordre de
renvoi, le 17 juillet 2011 un jeune couple, qui venait de la ville de Djelfa, a
garé son véhicule à la rue Larbi Ben M'hidi et s'est rendu dans un restaurant pour souper. A son
retour, aux environs de vingt heures, le mari devait constater que la malle de
son véhicule avait été forcée. Le cabas renfermant ses effets vestimentaires
avait disparu.
Il s'est alors
rendu au siège de la sûreté de wilaya pour déposer plainte contre X. Dans ce
sac, déclarait-il, il y avait leurs vêtements, un micro portable, des bijoux en
or, deux téléphones portables, etc., dont la valeur totale avoisine les
soixante millions de centimes. Sur la base des ces renseignements, les
policiers entamèrent les recherches. Aux environs de deux heures du matin, les
agents de permanence reçurent un appel du responsable du centre commercial
«Capital» leur expliquant qu'il avait trouvé un cabas dans l'un des rayons des
vêtements pour femmes. Appelé au siège du commissariat central, l'époux a
reconnu son sac. Entre-temps, les enquêteurs réussirent à appréhender un
certain Abdelhakim qui se trouvait dans la périphérie
du centre commercial et qui avait un comportement douteux. Fouillé, il avait
sur lui un portable et une montre pour femme.
Au siège de la sûreté, il a déclaré qu'il
avait acheté cette montre pour 1.850 dinars au centre commercial. Quant au
portable, il appartenait à sa mère. Confronté au cambrioleur, la victime, A.A, avait
affirmé qu'il ne connaissait pas le voleur et qu'il ne l'avait jamais vu. Le
lendemain matin, Abdelhakim, après avoir été entendu
sur un procès-verbal, a été présenté au procureur de la République près le
tribunal de Constantine, cité Ziadia, qui l'inculpa
de « vol qualifié » et ordonna sa mise en détention préventive au centre de
rééducation du Coudiat.
Abdelhakim a comparu avant-hier devant la juge du premier degré. A la
barre, le mis en cause avait réfuté tout ce qui lui avait été reproché comme
griefs. La victime s'était constituée partie civile et avait avancé la somme de
soixante-dix millions de centimes de dommage. Le procureur a requis trois ans d'emprisonnement
ferme. La défense du jeune inculpé a axé son intervention sur le fait qu'il n'y
avait aucune preuve incriminant son mandant. «Il aurait été préférable de nous
ramener cette montre pour une expertise et estimer sa valeur réelle. La victime
prétend que ce bijou avait coûté plus d'un million de centimes et mon client
affirme l'avoir payé dans ce centre commercial pour 1.850 dinars. Le portable
n'est pas le seul de sa marque. Je plaide non coupable et sollicite la relaxe
de mon mandant.» L'affaire est mise en délibération pour le 28 juillet.
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Posté Le : 23/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Amar Tallel
Source : www.lequotidien-oran.com