Trois ans de prison ferme requis contre l’accusée

200 millions de cts et 50 en bijoux volés Accusée de vol, la dénommée B.D. a comparu, hier, devant le tribunal d’Es-Seddikia où le représentant du ministère public, après avoir requis trois ans de prison ferme à l’encontre de la prévenue, demandera la requalification de l’affaire pour abus de confiance. Les faits de cette affaire remontent au début du mois de juillet, lorsque le dénommé M.A. déposera une plainte contre la dénommée B.D., l’accusant d’avoir volé à son père la somme de 200 millions de centimes et des bijoux dont la valeur serait estimée à 50 millions. «Cette dernière, expliquera le plaignant, est la fille de la femme à mon père». Après le décès de cette dernière, le père avait décidé de regagner le domicile de ses fils issus d’un premier mariage. Ne voulant pas laisser sa belle-fille seule, il la ramènera avec lui à la maison. Il expliquera à ses fils qu’il avait vécu avec sa mère près de vingt ans et que maintenant, il ne pouvait pas la laisser livrée à elle-même, et d’autant plus que c’était une femme et en qui il avait toute confiance. «Oui, c’est une femme», et c’est pour cette raison que personne n’avait osé poser de questions à ce chef de famille. Accusée de vol, un grief que B.D. niera, elle fut placée sous mandat de dépôt. Appelée hier à la barre, elle maintiendra ses précédentes déclarations. Cités, M.A. et son frère M.M. soutiendront, eux aussi, leurs accusations : «Personne d’autre ne pouvait gagner la confiance de mon père, elle était seule à disposer et à sa guise de son argent». Lors ce son réquisitoire, le représentant, après la demande de requalification des faits, a requis la peine de trois ans de prison ferme. La défense plaidera l’acquittement de la prévenue. En effet, son avocat expliquera que nul n’avait vu sa cliente voler et les accusations, à son encontre, ne sont que présomptions.