Algérie

Tristesse à Constantine



A midi, la cité du Vieux Rocher est déserte. Certaines administrations ont décidé de libérer les travailleurs dès midi pour leur permettre de suivre le match, avec récupération de la demi-journée samedi prochain. Un fait inédit. « Personne n'a l'esprit pour se concentrer sur son travail », dira un employé qui a préféré suivre le match dans un restaurant. Même les dames ont été de la partie, au vu des nombreuses absences enregistrées. « Nous, on préfère voir la rencontre en groupe pour vivre la bonne ambiance », clament des jeunes, rencontrés dans un café du quartier de Belouizdad. Un lieu mythique où l'on a fêté toutes les victoires des Verts. « On espère que nos joueurs montrent leur vrai jeu, avec cette hargne qui nous a fait vibrer au Soudan », commente Salim, qui s'installe au milieu d'une foule surchauffée. Une bonne entame de la rencontre par les coéquipiers d'un Ziani omniprésent et d'un Yebda plus serein a donné des ailes à une assistance qui attendait un exploit. « On ne pouvait espérer mieux, après les piètres prestations des matchs de préparation, surtout que les joueurs se sont montrés solidaires, tout en gérant bien la rencontre », a lancé ammi Salah, celui qui passe pour être l'analyste chevronné du quartier.


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