Algérie

Triste sort


Triste sort
Khezzar, l'entraîneur de la JS Saoura est, lui aussi, prié de plier ses bagages. Il rejoint la longue liste des entraîneurs limogés. Une autre victime qui vide les lieux et qui s'en va méditer sur son sort et celui de tous ses confrères limogés depuis le début de la saison.Un mauvais sort qui s'abat sur cette corporation, victime de la politique du résultat au détriment de la stabilité. Amrani, le coach du MO Béjaïa n'est-il pas en train de récolter les fruits de la stabilité ' Velud et Madoui ont également bénéficié de cette même stabilité, seul gage de réussite comme c'est le cas partout dans le monde. Chez-nous, le premier fusible qui saute c'est évidemment l'entraîneur bien que souvent le mal soit ailleurs. Ce mal est-il en la personne de Boualem Charef poussé vers la porte de sortie du Mouloudia alors que celui-ci a fait ses preuves à l'USMH où il est resté quatre années ' Il a suffi qu'il change de club pour «sauter» au premier tournant. S'il était resté à El-Harrach, où il a réussi d'excellents résultats, il n'aurait jamais subi le même sort. Plusieurs entraîneurs sont dans le même cas que Boualem Charef. Sont-ils pour autant de véritables victimes ' Attirés par le gain de l'argent et bien sûr la notoriété, nos entraîneurs changent de club comme ils changent de chemise. Ils se livrent au plus offrant, aux clubs les plus riches croyant à la baraka mais, ils sont lâchés au moindre accroc. A la moindre contre-performance, ils sont remerciés, virés sans aucun état d'âme ni regret. Ils prennent ensuite leur bâton de pèlerin pour poser pied dans un autre club. Puis, c'est la même histoire, le même scénario et ainsi de suite. Comble de l'ironie, ces entraîneurs ne se plaignent pas car au final, ils sont les premiers bénéficiaires de cette politique. Là où ils passent, ils se font énormément d'argent, y compris quand ils sont virés. En réalité, ils sont gagnants à tous les coups.


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