Algérie

Tripoli irrite le Conseil de sécurité



Tripoli irrite le Conseil de sécurité
La Libye refuse que l'ONU déploie une unité spéciale de 235 hommes pour protéger son personnel et ses installations qui sont « sous une menace accrue d'attaques » et aider à évacuer au besoin les 200 membres de la Mission d'appui des Nations unies installée en octobre 2011, après la chute de Mouammar Kadhafi, pour aider à une transition politique en Libye. Argument avancé par Tripoli qui a donné son accord avant de faire volte-face : son refus de toute ingérence dans ses affaires intérieures. « L'environnement politique en Libye ne nécessite ni une intervention étrangère ni l'envoi d'une force de maintien de la paix. D'ailleurs, les acteurs politiques n'y sont pas favorables », déclare Ali Zeidan, le Premier ministre. Le Conseil de sécurité, qui a donné, le 28 novembre dernier, son feu vert au déploiement de cette force demandée par Ban ki-moon pour « compenser » le manque de forces de sécurité libyennes fiables » et « parer » aux « extrémistes qui sont hostiles au personnel étranger », refuse de lâcher prise. Dans une déclaration, adoptée lundi, les « quinze », qui ont exprimé leur « vive inquiétude devant la dégradation de la sécurité et l'aggravation des dissensions politiques en Libye », disent attendre, selon Mark Lyall Grant, l'ambassadeur britannique, une proposition des Libyens d'ici janvier prochain, date prévue pour l'envoi d'une mission pour évaluer une situation qui continue d'être très précaire dans ce pays qui est sur le point d'être déclaré « failli » depuis qu'il est sous la « dictature » des milices armées qui, mieux que les forces de l'armée dite régulière, y sèment le chaos et la désolation dans leur zone d'influence qu'elles étendent chaque jour davantage et tissent des relations avec des groupes terroristes pour « somaliser » la Libye. « La Libye sera probablement la prochaine zone d'objectifs du terrorisme international », prévient Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, avant d'ajouter qu'elle sera au premier rang de ses priorités en 2014.




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