Algérie

Tripartite : La CNPA pour l'amélioration du pouvoir d'achat



L'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs et la promotion de la production nationale seront au menu des préoccupations de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA) lors de la prochaine tripartite, prévue jeudi prochain, a affirmé samedi à Alger son Président, Mohamed Said Nait Abdelaziz.
«Nous allons nous pencher lors de cette tripartite sur l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs», a déclaré M.Nait Abdelaziz lors d'une réunion de travail avec les présidents des unions professionnelles affiliées à son organisation et dédiée à la présentation du mémorandum de cette rencontre. Il a souligné toutefois que la prise en charge de ces deux préoccupations passe par le règlement du problème de l'inflation, le contrôle du marché informel et la révision de la politique de soutien des prix, notamment les produits de large consommation. Il a estimé que la réduction des importations et la promotion de la production nationale constituent également le cheval de bataille de son organisation patronale lors de la prochaine tripartite (gouvernement-Ugta-patronat). «Nous attendons des pouvoirs publics de soutenir les entreprises qui essayent de survivre, afin de les relancer et de préserver ainsi les postes d'emplois», a-t-il ajouté. M. Nait Abdelaziz a invité par ailleurs les entreprises à s'impliquer davantage dans le programme de mise à niveau lancé par les pouvoirs publics afin d'améliorer leur compétitivité et de mettre en marche l'appareil de production. Evoquant la revalorisation du salaire national minimum garanti (SNMG), le président de la CNPA a soutenu que la décision revient au gouvernement quant à son augmentation, affirmant que la CNPA soutient cette revendication. La CNPA regroupe six unions professionnelles opérant dans les secteurs du bâtiment, du transport, de la plasturgie, du textile et cuir, de l'agroalimentaire, et de l'énergie. Les principales décisions du dernier sommet de la tripartite (28 mai 2011) sont notamment le remplacement du Crédoc (crédit documentaire) par une «remise documentaire» pour les producteurs de biens et services, le relèvement du seuil du paiement libre à 4 millions de DA (contre 2 millions de DA auparavant), le rééchelonnement des créances bancaires des PME confrontées à des difficultés de remboursement, ainsi que la bonification des crédits d'investissement accordés aux PME, rappelle-t-on.


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