Khaled hadj Brahim alias le king du raï est de retour!Le célèbre chanteur de «Aïcha», revient avec le morceau «Trigue Lycée» qui fait peau neuf puisqu'il est remixé par DJ Snake! Et de deux donc pour ces deux artistes-là, décidément inséparables, puisqu' après avoir collaboré ensemble sur le morceau planétaire et désormais tube de l'été «Disco Maghreb», ils se remettent au fourneau pour nous livrer cette fois, certes, un vieux tube, mais pas n'importe lequel, un morceau culte du répertoire de Khaeld, mais surtout revisité par le dieu des platines actuellement, DJ Snake, qui, faut- il le préciser, n'a jamais hésité à rappeler sur tous les plateaux télés français qu'il voue une grande admiration pour cheb Khaled. Lors de sa venue aux Jeux méditerranéens, il avait là aussi formulé le souhait de continuer à travailler avec des artistes algériens, annonçant une nouvelle surprise pour la fin de juillet. Et la surprise c'est donc celle-là! Ou quand deux grands géants de la musique se retrouvent pour réaliser du bon son!Un remix en effet, du tout premier tube de l'artiste. Ce dernier sortira ce 4 août 2022 sur toutes les plates-formes de streaming. Ce titre annoncera le nouvel album éponyme du roi du raï «cheb Khaled», prévu, lui, pour le 18 août 2022. «Un soleil orangé d'une fin de journée algérienne, le parfum des vagues et un goût de liberté, voilà ce qui se dégage du nouveau single de Khaled.» peut -on lire sur le communiqué de presse qui nous est parvenu.
Khaled/Snake: un cambo d'enfer
Et d'indiquer: « Le jeune mélomane d'Oran n'a que seize ans lorsqu'il sort son premier titre en 1976, «Trigue Lycée», premier moment fort d'une légendaire carrière longue de 46 ans.
Née de l'harmonie entre un air entraînant et la voix rauque et mélodieuse d'une légende vivante, cette chanson prend forme dans un modeste studio. Le coeur des gens s'ouvre alors à la musicalité d'un artiste humble, mais sensationnel. Le chemin du lycée s'est étiré en route menant au bout du monde.» Ce refrain est intemporel et, nous informe t-on, «somptueusement revisité par le DJ français le plus célèbre de la planète, comptabilisant plus d'un milliard de streams, DJ SnakeNAKE. Le temps d'un hit, Paris et Oran, DJ Snake et Khaled, se retrouveront pour nous faire voyager.»Rappelons que le 11 juin, alors que Khaled venait de perdre depuis quelques jours sa mère, il ira retrouver son ami en montant sur la scène du Parc des Princes où s'est produit DJ Snake. Un geste qui a fait polémique chez certains, mais qui témoigne de la grande affection que voue Khaled à DJ Snake et vice versa puisqu'il l'a invité à venir interpréter «Aïcha» devant un public en délire.
Un enthousiasme professionnel et humain des deux parties qui ne fait que se consolider en s'affirmant grâce à cette nouvelle collaboration.
Pour rappel, cheb Khaled est né Le 29 février 1960, dans la petite bourgade oranaise de Sidi El Houari. Issu d'une famille modeste, il est vite poussé à travailler afin de subvenir aux besoins de sa fratrie de huit enfants. À 7 ans déjà, il fait entendre sa voix dans les rues algériennes pour vendre de la limonade à la criée, et c'est dans un pays en plein chamboulement qu'il découvre le visage d'une culture traditionnelle en constante évolution. Fils d'un père ouvrier, rien ne prédisposait le jeune rêveur d'Oran à devenir le roi du raï.
L'homme qui révolutionna le raï
À sept ans, influencé par la musique marocaine et les chanteurs Elvis Presley et Johnny Hallyday, le petit Khaled tombe dans le monde magique de la musique, qu'il ne quittera plus. Devant les pas hésitants de l'enfant s'étirait déjà une route toute tracée. Mais dans sa famille, personne n'était musicien, hormis son oncle paternel qui, lui, jouait de l'accordéon. Il fabrique donc sa première guitare et apprend à jouer du piano et de la flûte à seulement huit ans. C'est dans un vivier d'influences internationales qu'il puisa les prémices de son inspiration.
À cette époque, son père n'apprécie guère les nombreuses incartades de son fils qui sera renvoyé de l'école à 14 ans pour absences répétées. En effet, à cette période, l'adolescent chante dans les mariages et les cabarets à l'insu de son père avec son groupe les «Cinq Etoiles». Ils enflamment les mariages et les cabarets, et le jeune Khaled découvre une scène et un public qu'il ne quittera plus jamais. Multipliant les petits boulots pour subvenir à ses besoins, tels que serveur ou cireur de chaussures, ses parents se préoccupent de son avenir scolaire et cette période se retrouve ponctuée par quelques réprimandes familiales. C'est en 1974 que Khaled enregistre son premier 45 tours, l'envoûtant single «Trigue Lycée». Un morceau qui fera sensation en passant sur les ondes des radios algériennes. Khaled n'hésite pas à révolutionner les orchestrations traditionnelles en y remplaçant les violons par des guitares électriques, secouant ainsi les sonorités classiques en y injectant une dose de modernité qu'il incarne pleinement auprès des jeunes. Il n'a que dix-sept ans. Le jeune chanteur se classe constamment au sommet du hit-parade dans plusieurs pays. Il électrise littéralement les scènes et se lance corps et âme en tournée dans toute l'Europe. Son premier album «Kutché» symbolise la renaissance du raï et le lancement de la carrière internationale de cheb Khaled, qu'il poursuivra avec son deuxième album «Khaled». Tout lui sourit. De New York à Tokyo, en passant par São Paulo, le chanteur devient incontestablement le roi du raÏ. Il collabore avec les plus grands tels que Michael Brook ou Don Was, producteur de Bob Dylan. Entre sonorités funk et raï, Khaled devient le premier chanteur arabe à rejoindre le Top 50 français avec le single «Didi». Il domine les Charts en Israël, en Inde, en Egypte, en Arabie saoudite et dans de nombreux pays. Plus d'un million et demi d'exemplaires sont écoulés. Les succès et les récompenses s'enchaînent telles que le César de la meilleure musique originale ou la Victoire de l'artiste/interprète francophone de l'année qu'il dédiera à la jeunesse algérienne.
Khaled est partout dans le monde et son emprunte musicale résonne indéfiniment. L'artiste n'hésite pas à s'engager pour de nombreuses causes. Avec sa voix et son sourire, cette légende vivante née dans le silence d'un quartier algérien a su faire rayonner son aura sans se départir de sa fougue des premières heures. «trigue Lycée» en 2022' Un véritable retour aux sources des plus indémodables!
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 04/08/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : O HIND
Source : www.lexpressiondz.com