Algérie

Tribunal d'Alger : début du procès d'un présumé terroriste appartenant à un groupe activant à l'étranger


Tribunal d'Alger : début du procès d'un présumé terroriste appartenant à un groupe activant à l'étranger
Le tribunal criminel près la Cour d'Alger a entamé mardi l'examen de l'affaire impliquant le dénommé Dandani Redha, ancien réfugié politique en Grande-Bretagne, soupçonné d'appartenir à un groupe terroriste activant à l'étranger.
Le prévenu a été extradé en 2007 en Algérie, étant impliqué dans une affaire de subtilisation d'argents en Grande-Bretagne au profit de groupes terroristes activant en Algérie, en Irak et en Tchétchénie, selon des sources judiciaires.
Les faits remontent au 25 janvier 2007, lorsque les services de sécurité ont procédé au niveau de l'aéroport international Houari-Boumediene à l'arrestation de l'accusé suite à son extradition par les autorités britanniques, après avoir passé deux ans dans l'une des prisons britanniques pour subtilisation d'argent et séjour illégal sur le sol britannique.
L'accusé a été condamné à cette peine de prison car il avait retiré des sommes d'argent au moyen de cartes bancaires falsifiées, en vue de les envoyer aux groupes terroristes combattant en Tchétchénie et au Pakistan.
Lors de l'enquête, le prévenu a reconnu que durant son voyage à Kandahar (Afghanistan) en 2001, il avait suivi des entraînements durant plus de trois mois dans le maniement d'armes de guerre, de lance-roquettes et d'explosifs, pour aller combattre à Kaboul, puis il s'est rendu en Grande-Bretagne pour s'y installer et demander le statut de réfugié politique, sous le prétexte qu'il était menacé par des groupes terroristes activant en Algérie.
L'accusé a retiré des sommes d'argent en utilisant des cartes bancaires falsifiées, pour les envoyer aux terroristes activant en Tchétchénie, au Pakistan, en Algérie et en Irak. Cependant, les autorités britanniques se sont rendues compte de la supercherie et ont perquisitionné le domicile de l'accusé ou ils ont trouvé d'autres terroristes maghrébins.
En janvier 2003, la justice britannique avait condamné Dandani Redha à trois ans de prison ferme pour subtilisation d'argent et usage de faux.
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