Algérie

Tribunal criminel de Tizi-Ouzou


Peine capitale pour les assassins d’un chauffeur de taxi Une horrible affaire de crime crapuleux vient d’être jugée par le tribunal criminel près la cour de Tizi-Ouzou. L’affaire remonte au 30 novembre 2001 quand deux individus, B. Tewfik et S. Abdennour, ont approché un taxi à la station de la gare routière de la ville, pour une course.Une fois arrivés au niveau du pont menant de la RN12 au village de Sidi Naâmane dans la daïra de Draâ Ben Khedda, un lieu situé à environ deux kilomètres de la ville de Draâ Ben Khedda, S. Abdennour demandera au taxi de s’arrêter quelques instants, moment qu’attendait B. Tewfik, l’accusé principal, qui était assis à l’arrière, pour s’emparer d’un couteau avec lequel il frappera la victime. Mortellement atteint de quatre coups de couteau à la nuque, le chauffeur de taxi sera sorti du véhicule par les deux agresseurs qui le traîneront sur une douzaine de mètres pour le cacher. Une fois leur forfait accompli, les criminels s’enfuiront à bord de la voiture de leur victime. Fort heureusement que la justice immanente existe; le véhicule fera une embardée avant de s’enfoncer dans un terrain rendu impraticable par les pluies de novembre, ce qui contraindra les deux individus à poursuivre leur chemin à pied. L’enquête menée par la gendarmerie devait aboutir à l’audition d’un témoin qui donnera de précieuses indications sur les deux individus. Malgré leur description, les gendarmes mettront cependant longtemps avant d’arrêter les criminels, le 23 avril 2003. Et pour cause ! Présentés hier devant les juges, on a effectivement appris que, durant les deux années qu’a duré l’enquête, alors que l’on pensait que l’affaire était oubliée et que les criminels avaient, définitivement, échappé à la justice, les deux larrons étaient en fait, de 2001 à 2003, sous les drapeaux. A la barre, B. Tewfik et S. Abdennour ont rejeté tout en bloc. Le procureur requerra contre eux la peine capitale, alors que la défense fera des effets de manche pour essayer de plaider l’absence de preuves tangibles. La partie civile mettra en exergue l’état dans lequel a été trouvé le corps de la victime. Après les délibérations, le verdict est tombé : peine capitale pour les deux meurtriers.   M. Chabane
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