Trêve de polémique !

La vague de spéculation et de folles rumeurs sur l'état de santé du président de la République commence à se calmer, depuis le dernier communiqué du Premier ministre, confirmé par des déclarations d'officiels français, dont le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
Sellal a bien répondu en disant : «Nous ne sommes pas tenu de publier chaque jour un communiqué» pour plaire aux calomniateurs. Pour ceux qui reprochaient aux autorités algériennes leur gestion «opaque» ou «chaotique» du dossier, tous les scénarios qui ont été montés dans la presse et les réseaux sociaux, relayés et amplifiés par des faiseurs d'opinion ou des hommes politiques en mal de notoriété, sont subitement remis en cause, car ne reposant sur aucune thèse crédible. Et les Algériens ont compris que cette campagne semble plus destinée à créer une ambiance délétère dans le pays, de nature à saper le moral du peuple et à affaiblir son Etat qu'à informer ou à défendre le principe de transparence, qui reste un droit légitime, en toute circonstance. Cela dit, le débat politique sur toutes les questions que pose l'absence du chef de l'Etat doit rester serein et responsable, loin de tout alarmisme et de velléités de manipulation. Car on ne doit pas oublier que l'Algérie a des institutions ' qui continuent d'ailleurs à fonctionner normalement ' et des lois qui prévoient toute éventualité. Nul besoin donc d'internationaliser une question qui concerne le peuple algérien et son destin ou d'en faire un sujet de polémique nuisible à tout point de vue.