Algérie

Très peu de dégâts enregistrés après les intempéries



Très peu de dégâts enregistrés après les intempéries

Le bilan dressé au lendemain des pluies orageuses (54 mm en 14 heures) qui se sont abattues sur Djelfa fait état de dégâts moindres et supportables pour ne pas dire insignifiants si ce n'est ceux enregistrés sur les routes et pistes non classées lors des accidents de la route.Ces accidents n'ont fait que deux morts alors qu'en temps normal, il y a plus. Des infiltrations d'eau ont été enregistrées dans les bâtiments de l'OPGI dont l'étanchéité est en réfection. Les éléments de la Protection civile sont intervenus à plusieurs reprises pour secourir des personnes et des véhicules qui ont dérapé. Ils ont aussi, à l'appel des citoyens, constaté les infiltrations des toits des maisons, généralement celles situées aux derniers étages des bâtiments. Alors comment se fait-il qu'avec autant d'averse il y a peu de dégâts ' Il y a d'abord les fameux BMS (Bulletin météo spéciaux émis par l'ONM, Office national de météorologie) qui sont pris en considération par les autorités concernées et qui se préparent en conséquence. Ensuite, il y a la prise de conscience des citoyens qui a atteint un niveau plus important et un intérêt qui est accordé à ce genre d'événement. Contrairement à d'autres villes d'autres wilayas, Djelfa a connu des désastres importants et a bénéficié de programmes spécifiques pour atténuer les effets des inondations dans le cadre des TUP-HIMO (travaux d'utilité publique à haute intensité de main- d''uvre). Ces programmes ont permis de réaliser tout autour de la ville de Djelfa comme sur l'ensemble des bassins versants des autres villes de la wilaya des corrections torrentielles. C'est ce qui a diminué de la vitesse des torrents. Habituellement avec moins de pluviosité, les oueds débordent de leurs lits et causent des dégâts incommensurables. La protection des villes est réglementée et aussi une obligation dans le cahier des charges des autorités locales. L'entretien des corrections torrentielles est aussi à prévoir dans les années à venir car de tout les gabions qui ont été réalisés, certains se trouvent ensevelis et doivent être ou curés ou nettoyés des dépôts alluvionnaires. Ceci pérennisera la protection des villes des inondations. Le meilleur moyen d'assurer une vraie protection contre les inondations est de boiser tous les bassins versants. Djelfa est un exemple concret qui doit être pris en considération par les autorités des autres wilayas et villes susceptibles d'être inondées.




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