Très faible performance de l'arbitre Adelaid !

Au coup de sifflet final, quand les joueurs des deux équipes sur le terrain viennent contester avec gestes et paroles, cela veut dire que l'acte arbitral a provoqué le scandale.L'arbitre Comorien (38 ans) a réussi à faire l'unanimité en dressant tout le monde contre lui et particulièrement les champions d'Afrique en titre. C'est le résumé de la très faible performance de l'arbitre Ali Mohamed Adelaid. Il aura fallu beaucoup de sagesse aux joueurs Algériens pour ne pas récolter des cartons. Heureusement que les joueurs de Djamel Benlamri, qui fut nerveux et contestataire, ne lui ont pas emboîté le pas. Il est vrai que la joute était qualificative, mais pas décisive pour l'Algérie ; en revanche, pour les Zambiens, une victoire les aurait relancés et laissés en vie. Un point d'honneur aux protégés de Djamel Belmadi, déjà qualifiés à la prochaine CAN au Cameroun, qui ont joué le jeu et respecté l'éthique. Côté zambien, le jeu brutal a fait son apparition après les deux buts des Verts en début de match.
L'arbitre n'a pas protégé les joueurs. Pire, il a faussé le résultat technique en sifflant deux penalties pas évidents du tout. Même en ouvrant la parenthèse des circonstances atténuantes et en énumérant les considérations derrière lesquelles se cachent certains arbitres, en manque d'arguments, ayant accordé des penalties douteux pour justifier ses décisions, le résultat ne plaidait pas en faveur de l'arbitre. Sur les deux (33' et 79'), il n'y avait pas de faute à même d'appuyer ses décisions influentes.
Les (trois) réalisations algériennes (19', 24' et 54') et le deuxième but zambien (52') étaient valables et sans aucune irrégularité. Il faut également relever le bon signalement de l'arbitre assistant qui a levé son drapeau très justement pour une situation de hors-jeu astucieuse. Cependant, pour le 1er assistant, sur une attaque prometteuse en fin de match, un signalement pas du tout correct d'une sortie de balle en touche de Larbi Hillal Soudani a failli faire désordre aussi bien sur le terrain que sur le banc des remplaçants des Verts.
Vivement la «VAR» en Afrique afin d'éviter des fins de match dramatiques !

Par Salim Oussaci
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