Si tout se déroule, comme il a été convenu mardi, avec les représentants de l'Entreprise brésilienne ‘Andrade Guttierez' (AD), en charge du chantier de la trémie de Ziadia, les travaux pourront reprendre, dans ce chantier, le plus tôt possible. La date de reprise devait être fixée au cours de la réunion, programmée hier mercredi, entre le directeur des Travaux publics (DTP) de Constantine et le directeur général d'AD qui devait se déplacer, spécialement d'Alger pour discuter des modalités de reprise de ce chantier qui est à l'arrêt, depuis la fin du mois d'août, à cause du retrait de l'entreprise brésilienne. Le retrait avait été motivé par les contraintes rencontrées sur le parcours du chantier et aussi par des problèmes financiers qui, selon les Brésiliens, bloquent le travail d'AD.«Monsieur, pourquoi ne reprenez-vous pas le travail ' », a demandé justement le directeur de wilaya des Travaux publics (DTP) de Constantine, au représentant de l'Entreprise brésilienne Andrade Guttierez (AD), lors de la visite effectuée, mardi après-midi, au chantier par le wali, M. Hocine Ouadah. Et l'interpellé de répondre : «Parce que les contraintes, toutes les contraintes, au niveau de Ziadia n'ont pas encore été levées. Et c'est clair qu'on ne peut pas travailler dans ces conditions. Surtout qu'au niveau de l'aménagement sud, nous avons trouvé d'autres contraintes : des conduites d'eau qui ont été détruites par une entreprise turque. Et cela fait beaucoup trop et c'est très dangereux aussi !». Le DTP, M. Zahnit Salim, a expliqué, au wali, les données du problème en insistant sur le fait que les déplacements de réseaux qu'il faut réaliser sont nombreux et qu'il est vrai que toutes les contraintes ne sont pas levées, mais qu'il y a, quand même, d'autres tâches qui ont été données à d'autres entreprises et ces dernières sont en train d'y travailler. «Certaines vont achever le travail dans une semaine», a-t-il affirmé, en estimant que les Brésiliens auraient dû continuer le travail, sur certains axes, en attendant la levée de toutes les contraintes. Le représentant brésilien ne l'entend pas de cette oreille et il a fait savoir, au wali, qu'à la mi-août déjà, au cours d'une réunion avec le secrétaire général, promesse lui avait été faite que les contraintes seraient levées au plus tard, le 31 août. Malheureusement rien n'a été fait. D'autre part, son entreprise se trouve dans une situation financière qui atteint les limites et qu'il faut des fonds pour organiser des équipes de travail.Le wali, après avoir écouté, aussi, les explications et les points de vue du bureau d'études qui a identifié les contraintes et conclu à leur levée, pour relancer les travaux, celles de l'entreprise EPTP qui participe au chantier, a conclu que l'objectif n°1, auquel il faut travailler dans l'immédiat consiste à la levée de toutes les contraintes. Déclinant le problème sur deux volets, M. Ouadah a estimé que celui du paiement qui est subordonné à la réévaluation et à la passation de l'avenant ne pose pas problème et il prend à sa charge de le régler «avec qui de droit», dira-t-il en faisant allusion au ministère des Finances.«Le second volet a trait à la nécessité de libérer tout le couloir. Et c'est ce que nous allons faire, aussi. Même s'il faut, pour cela, que le DTP soit là, tous les jours, de manière à accélérer tous les travaux de déviation pour libérer le couloir et permettre à AD de ramener son matériel et se redéployer sur l'intégralité du chantier». Le représentant brésilien s'est engagé, lui, à transmettre ces nouvelles données à ses supérieurs. Et le directeur général d'AD devait être à Constantine, hier mercredi 9 septembre, pour se réunir avec le DTP pour mettre en place les nouvelles dispositions et fixer la date de reprise du chantier.
Posté Le : 10/09/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com